i. 1 •
"•J îi.
llli'tt
i f KK •
III
i|/||
I ki i;
: 1
Liï- ! s, il ^
i > '
1 I
872 CHÉLONIENS.
les deux condyles postérieurs de la sixième vertèbre,
laquelle a deux concavités en avant. On conçoit par là
qu'il doit y avoir deux condyles ou têtes convexes en
arrière de la cinquième ; mais celle-ci n'est creusée en
avant que d'une seule fossette; caria quatrième, qui la
précède, porte devant et derrière un condyle unique,
et c'est un caractère remarquable. La troisième porte
en avant un condyle et en arrière un creux. La seconde,
qui est l'épisti^opliée, et qui porte l'os isolé qui correspond
à l'apophyse odontoïde, la reçoit sur une petite
convexité ; mais elle est creusée en arrière pour s'appuyer,
comme nous venons de le dire, surla troisième.
Le petit os odontoïde qui vient s'articuler dans
l'arc de l'atlas ou de la première vertèbre cervicale ,
offre une particularité, en ce que son extrémité supérieure
s'élargit enforme deT, pour s'accroclier en haut
sur l'atlas, la tête étant fixée par son condyle h trois
faces, et se mouvant ainsi avec l'atlas sur cette petite
eminence comme sur un pivot. Reste donc la première
vertèbre, qui est composée de trois pièces distinctes,
même chez les adultes.
On voit eu avant la fosse qui reçoit le condyle occipital
à trois facettes et les deux arcs postérieurs qui n'ont
pas d'arète ou de crête postérieure, mais qui portent
deux apophyses transverses ainsi que les vertèbres suivantes.
Telle est la structure remarquable de cette région
, qui dénote d'assez grandes différences dans les
muscles destinés aux mouvemens de ces diverses pièces
et qui sont très variables dans les espèces à cou
non rétractile, ou quand le mouvement s'opère latéralement,
comme dans les Pleurodères de la famille des
Elodites.
Les vertèbres de la queue varient beaucoup en nomougakes
Dtr môovement. 3ij3
bre, en longueur et même dans les formes, suivant les
espèces. En général, comme les mâles ont cette région
plus longue que les femelles, on remarque que ce prolongement
est dû h l'étendue plus considérable du
corps des vertèbres qui en font partie. Le nombre total
varie de vingt à quarante. Elles vont en diminuant de
grosseur ; celles de la base ressemblent aux pelviales,
avec cette différence qu'elles sont tout-à-fait libres et
indépendantes de la carapace,, sous laquelle elles se
meuvent. On y distingue un arc postérieur formé de
trois ou quatre pièces qui entourent la moelle vertébrale,
et qui correspondent aux lames des apophyses
épineuses et aux transverses, dont les premières sont
très élargies. On voit, en avant ou au dessous, le corps
qui sert aux articulations ; l'anneau disparaît complètement
dans les deux tiers de la longueur de cette portion
rachidienne. Chaque os de la queue est alors réduit
à un noyau osseux à peu près quadrilatère. C'est dans
les Chélonées et les Chersites que la queue est la plus
courte, et dans les Émysaures qu'elle offre le plus de
développement. Outre la longueur et la largeur de la
queue, qui supporte les organes génitaux chez les
mâles, cette région offre dans quelques espèces des
particularités notables. Ainsi, chez la Tortue grecque,
toutes les dernières vertèbres coccygiennes semblent
confondues en un seul os qui occupe un grand tiers de
la queue, vers son extrémité, tandis que dans la femelle
ces pièces sont mobiles.
Les côtes des Chéloniens sont tout-à-fait remarquables
et différentes de celles de tous les autres animaux
vertébrés. Elles ne servent plus du tout à la
respiration, ni aux mouvemens, car toutes sont soudées
entre elles et avec les vertèbres du dos, par des
i
M
s !i
iX - 'J