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 4ia  CHÉLOWIEMS,  aÉKÉRlTWS.  
 Nous  savons  de  plus que  l'eau  dans  laquelle  plongent  
 ces animaux  est attirée  dans  ce cloaque ; peut-être  est  
 elle  absorbée  en  partie,  peut-être  sert-elle  aux  mouvemens, 
   comme  on  le  sait  pour  d'autres  animaux  
 qui  prennent  aussi  de  l'eau  dans  le  dernier  intestin  
 garni  de branchies,  et  qui  nagent  en  repoussant  cette  
 eau  brusquement;  c'est  ce qui  s'observe  dans  les  larves  
 des Libellules,  et ceque Townson  a aussi  indiqué  
 dans  ses  recherches  sur  l'absorption,  où  il  raconte  
 qii ayant  placé  deux  Tortues  vivantes  dans  de  l'eau  
 colorée, il  vida,  à l'aide  d'un  tuyau,  la cavité du  cloaque  
 qui  était  remplie  de  ce  liquide,  dont  la  teinte  
 taisait  reconnaître  la  nature.  
 ^ e  la  Génération.  Les mAles sont  en  général  plus  
 petits  que  les femelles ; la fécondation n'a  lieu  qu'une  
 lois  dans  l'année  ;  l'accouplement  ou  le  rapprochement  
 des  individus  de  sexes  divers  est  une  sorte  de  
 monogamie;  l'organe  mâle  est  unique,  il  est  composé  
 d un  corps  fibreux  qui  enveloppe  un  tissu  vasculaire,  
 dit  caverneux,  sillonné  dans  sa longueur  et très  érectile; 
   il  est  muni  de  muscles  protracteurs  qui  le  font  
 sortir  de la cavité du  cloaque, où  il  peut  rentrer  et rester  
 renfermé h toute  autre  époque.  Cet  organe  varie  
 pour  la forme et les proportions dans  les diverses  espèces. 
  C'est le long du sillon qu'il  présente,  que  coule  la  
 liqueur  spermatique  qui  lui  est fournie par  les  canaux  
 deferens, lesquels sont  eux-mêmes  la  continuité  des  
 canaux  testiculaires  qui vont  aboutir  à  l'épididyme.  
 Les  organes  femelles offrent aussi des trompes  utérines, 
   de  véritables  oviductes  qui se rendent  au  cloaque, 
   d'une part,  et  qui,  de l'autre,  se terminent  par  
 un  pavillon  plus  ou moins  frangé. Les grappes d'oeufs  
 que  contiennent  les  ovaires,  y  déposent  successiveiCTEtJKS  
 SPÉCIAUX.  4ï 3  
 ment  les germes  qui  viennent  s'y  placer  à la suite  les  
 uns des  autres pour y  recevoir  l'enveloppe  crétacée  et  
 solide, dans l'intérieur  de laquelle  on trouve  le germe,  
 l'albumine  et  le  vitellus.  
 Nous verrons par  la  suite  de  quelle  nature  se  trouvent  
 ces humeurs  contenues  dans l'oeuf, et  les modifications  
 que  la  ponte  semble  présenter  suivant  les  
 diverses  espèces.  
 CHAPITRE  IIL  
 DES  AUTEURS  QUI  ONT  ÉCRIT  SUR  LES  CHÉLOIflEWSi  
 Nous  avons  l'intention  de  faire  connaître  dans  ce  
 chapitre  les  ouvrages  principaux  qui  sont  relatifs  à  
 l'histoire  des Tortues. Nous  n'indiquons  pas les titres  
 des  livres  dont  les  auteurs  ont  été  énumérés  parmi  
 ceux  qui  ont  traité  de  la  zoologie  en  général,  ou  de  
 la classe  des  Reptiles,  parce  que  nous  en  avons  déjà  
 parlé.  Nous  rappellerons  seulement  leurs  noms  ,  qui  
 seront  cités  bien  souvent  par  la  suite  ; tels  sont  ceux  
 d e  L inné  ,  de  Lacépède  ,  de  D a u d i n  ,  de  Cuvier  ,  
 D ' O p p E L ,  de  Me r r em,  de  S h aw,  de  W a g l e r  ,  de  
 S p i x ,  etc.  
 Trois  sections  diviseront  ce  chapitre;  dans la  première  
 nous  rangerons  les  auteurs  dont  les  ouvrages  
 sont  spécialement  consacrés  h l'histoire  des  Tortues  
 qu'ils ont  décrites  d'une manière  générale  ; ce sont  les  
 chélonographes  principaux.  
 Nous  ferons  connaître  dans  la  seconde  section  les  
 mémoires  ou  les  descriptions  spécialement  destinés à  
 quelques  genres  ou  à  certaines  espèces.  
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