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2 ' J 6 HISTOIRE ITTTÉRAINE.
comme les trois genres, Hyalin , Orvet, Acontias ; les
autres n'ont pas de paupières, ce sont les vrais Serpens,
divisés en Goulus (Gulonta) et en Typlilins.
Les Goulus, ou sont vénéneux, ou ne le sont pas (12);
c'est parmi ceux-ci que se rangent les genres Acrodère,
Rliinopire, Rouleau, Eryx, Boa, Python,
Scytale, Couleuvre et Dryinus. Les genres qui ont
des crochets à venin, ou ont des dents fixes (i3),
comme les Bongares, les Trimésértires et les Hydres ;
ou ils les ont mobiles (i4)> ainsi que les Platures,
Elaps , Ophryas, Najas , Pélias, Vipères, Cophias ,
Crotales et Langahas.
Les Batraciens, ou sont sans pattes (16), comme
ceux du genre Cécilie, ou ils ont des pattes ; et tantôt
ils peuvent sauter (17) , comme les Pipas , Rainettes ,
Crapauds, Bombinaleurs, Bréviceps et Grenouilles;
tantôt ils ne peuvent que marcher, et ceux-ci se partagent
suivant qu'ils sont obligés de subir des métamorphoses
( i 8 ) , comme les Salamandres et les
Tritons (iî/oZ^e) ; ou qu'ils n'en subissent pas (19),
comme les Protées ou Hypochthons , et les Sirènes.
On voit, par cette analyse, qu'elle n'est que l'expression
figurée des travaux précédens et surtout de
Merrem; l'auteur, d'ailleurs, l'indique lui-même
dans la lettre qui précède cette exposition.
F ITZINGER. Il a paru à Vienne en Autriche , en
1826, un ouvrage allemand, de M. L. L Fitzinger,
portant pour titre: Nouvelle Classification des Reptiles
( i ) , pour servir d'introduction h un catalogue
(1) Neue Classificalion dcr Replilien, von L. I. FITZIKOER; un
petit volume in-4° avec un tableau figurant les affinités des genres
de^ Reptile«,
AtlTEURS GÉNÉRAUX.' 2 J 7
des animaux de cette classe que renferme le Musée
zoologique de cette capitale. Ce travail est très important
pour la science, et nous avons cru devoir en
présenter une analyse détaillée. Dans les considérations
anatomiques et physiologiques qui procèdent son
travail, l'auteur montre une saine critique et expose
avec méthode l'histoire abrégée de l'erpétologie. Après
avoir émis son opinion sur les divisions proposées par
les auteurs modernes, et quoique adoptant par le fait
la classification de M. Brongniart, modifiée par Oppel,
il conserve les dénominations de Klein et de Merrem.
A la fin de ce catalogue raisonné, on trouve un
tableau destiné à faire voir d'un seul coup d'oeil les
afinités que peuvent avoir entre eux et avec d'autres
animaux, les différens genres des Reptiles dont
les noms sont joint s , à des distances plus ou moins
éloignées, par des lignes horizontales, verticales , ou
plus ou moins obliques. Ainsi, pour les Mammifères,
on voit venir toucher aux Chauve-Souris les genres de
Reptiles perdus. Ptérodactyle et Ornithocéphale, par
l'intermédiaire des Dragons et des Anolis ; d'un autre
côté, par les Gavials et les grand Sauriens fossiles, ou
voit les Lézards unis aux Dauphins, et quelques Chéloniens
faire le passage aux Monotrèmes, tels que le
Phatagin et l'Echidné; de même encore que, par le
Caret, cet ordre semble se lier à quelques Oiseaux des
pnres Macareux et Manchot. Enfin, par cette échelle
ingénieuse, l'auteur fait descendre , avec les Cécilies
et les Sirènes, aux Aptérichtes parmi les Poissons.
Faisant provenir de deux souches les Chéloniens et les
Crocodiles, il indique les liaisons des genres les uns
avec les autres, et il fait voir clairement comment les
Lézards conduisent aux Serpens d'une part, et de
1 autre aux Batraciens.
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