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DES llEÎTltES.
présence des mamelles, du diaphragme, du mode de
circulation, etc.
Quelques analogies dans l'organisation intérieure
peuvent aussi lier les Cliéloniens aux Oiseaux, dont ils
s éloignent évidemment par le genre de vie, les tégumens,
le mode de respiration, de circulation. Il faut
reconnaître en effet qu'il existe des rapports de structure
dans la disposition et le jeu des mâclioires, la
mobilité des vertèbres du cou, la soudure de celles du
dos et des lombes, l'élargissement du sternum, la manière
dont les os de l'épaule se joignent entre eux nour
fournir une articulation au bras, et surtout parle
mode de fécondation et de reproduction ovipare.
Parmi les Poissons, qui tous ont des branchies, et
qui par là s'éloignent si évidemment des Tortues, il y
a cependant quelques espèces, comme les Coffres ou
Ostracions, les Loricaires, et les Hypostomes, dont
lout le corps est protégé par des plaques oiseuses, souvent
soudées entre elles, et qui ne laissent de mouvement
possible qu'aux parties qui font l'office de nageoires.
C'est seulement aussi sous le rapport de l'enveloppe
solide, destinée à protéger le corps, que les Gliéloniens
semblent avoir quelques ressemblances, mais bien
éloignées, avec plusieurs classes d'animaux invertébrés
tels que les Crustacés, les Écbinodermes et les
Insectes dont les croûtes calcaires ou cornées sont
destinées à fournir des attaches aux organes du mouvement
et à garantir les parties molles qui appartiennent
à l'organisation intérieure.
Il est plus important de rappeler ici les caractères
principaux, et en assez grand nombre, qui distinguent
l'ordre des Tortues, des trois autres groupes d'ani-
CHÉLOÏÏIÈÎÎS EN GÉNÉRAL. '¿/^G
maux rangés dans cette même classe des Reptiles ; d'abord
de tous les autres genres par la structure de'leur
squelette, dont les pièces qui constituent le tronc sont
extérieures. Les vertèbres du. dos, des lombes et du
bassin étant soudées et solidement articulées, non
seulement entre elles, mais avec les côtes et quelquef
o i s avec le stern u m , par de véri tables sutures, ou unies
par cette sorte d'engrenage que l'on nomme sjnarthrose
• le toutforme ainsi une sorte de boîte, de coffre
solide, une carapace ( cljpeu. ), une voûte résistante
osseuse, sous laquelle peuvent se retirer, le plus souvent,
en avant la tête et le cou, en arrière k queue,
et sur les parties latérales les quatre membres. La
partie inférieure du corps est également protégée par
des pieces osseuses, correspondantes à un sternum,
dont 1 ensemble porte le nom de plastron {pectorale)
Cet ordre des Chéloniens diffère ensuite de ceux
dans lesquels on a réuni les Sauriens et les Ophidiens
qui ont toujours les mâchoires armées de dents ou dé
pieces osseuses à nu. Quelques Sauriens cependant,
comme les Crocodiles, semblent lier les deux ordre!
par plusieurs ressemblances dans l'organisation et les
moeurs et surtout par les parties destinées à la reproduction;
en outre, quelques Chéloniens, à cou très
gros et à queue très longue, comuie l'Émysaure et les
Uielydes, semblent former uii anneau de cette liaison
Quant aux Serpens, l'absence totale des membres
des paupières et du tympan, les organes de la reproduction
doubles chez les mâles, établissent des dissemblances
telles, qu'on ne pourrait les confondre-
Il iaut cependant avouer que la tête, par sa forme
aplatie, la disposition des yeux et surtout par la loa.
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