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» 8 6 HISTOIRE tlïTÉRAiRE.
pattesantérieures,i7Ai>oc?wTOO%£ei>tlesHypochtlions
ou Protées. qui ont quatre pattes, Pododismolgcei.
Enfin les Salamandres sont divisées en terrestres
ou Géomolges, et en aquatiques ou Hjdromolges.
Les Batraciens Anoures ou Pygomolges sont les
Rainettes, Bdallipodobatrachiens, les Grenouilles
Pliyllopodohatrachiens, et les Crapauds, Diadactjlobatrachiens.
Nous n'avons donné qu'une idée bien incomplète
de cette disposition, dont les idées premières sont cependant
exactes, mais dans ce système l'auteur a voulu
réunir trop de particularités distinctives sous un même
nom ; ce qui rend sa méthode tout-à-fait inadmissible.
Jean WAGLEU. La science zoologique vient de
perdre ce jeune naturaliste, qui lui avait rendu les
plus grands services : d'abord en publiant, en 1827
et années suivantes, le Systerna avium, qui est un
des ouvrages les plus complels sur l'ornithologie systématique
; puis par les descriptions et les figures des
Amphibies ; enfin par le travail qu'il avait entrepris sur
les Serpens, à l'occasion de la publication de l'ouvrage
de Spix, sur les animaux du Brésil ; mais nous devons
lui consacrer un article très particulier pour le grand
ouvrage qu'il venait de publier, lorsqu'un affreux
malheur le fit périr dans une partie de chasse : c'est
un Traité complet et systématique de la classe des
Reptiles {\).
L'arrangement qu'il propose est essentiellement
fondé sur l'organisation. Il établit huit ordres dans la
(1) Naturaliches system der Aniphibien , von D. John Wagler,
h vol. ¡n-8°. Munich, 850, ayec uu allas in-fol, de planches.
AUTEURS GÉNÉRAUX. 287
classe des Amphibies. En voici les dénominations :
I. Les Testudinides. IL Les Crocodiliens. III, Les
Lézardins. IV. Les Serpens. V. Les Orvets. VI. Les
Cécilies. VII. Les Grenouilles. Et VIII. Les Ichthyodes.
I.LesToRTUES {Testudines) sont caractérisées ainsi :
pattes attachées au tronc sous les côtes; nai^ines ouvertes
au devant du bec ; pénis simple.
Il n'y a qu'une famille dans cet ordre ; il la nomme
Hedoeroglossoej c'est-à-dire ayant la langue attachée à
toute la concavité de la mâchoire.
Cette famille se subdivise en trois tribus, d'après la
forme des pattes, qui sont i°en nageoires immobiles,
aplaties et de longueur inégale, dans les Oiacopodes ;
2° palmées ou à doigts mobiles, mais réunis par une
membrane lâche, ce sont les Stéganopodes; et 3° les
moignons , les doigts étant immobiles, de même longueur,
et enveloppés dans la peau des pattes : il les
nomme Tylopodes.
L'auteur indique ensuite les genres et les espèces
qui appartiennent à ces divisions ; il en fait connaître
la synonymie, les figures et les habitations. Nous ne
devons pas entrer ici dans tous ces détails, sur lesquels
nous aurons occasion de revenir par la suite; nous ne
ferons que désigner les nems de ces genres.
A la première tribu se rapportent les Chélonées et
les Sphargis. A la seconde, on trouve inscrits un très
grand nombre de genres établis nouvellement soit par
lui-même, soit par les auteurs qu'il a toujours le soin
de faire connaître. Voici leurs noms : Aspidonectes,
Trionyx, Chélys, Rhinemys, Hydromedusa, Podocnemis,
Platemys, Phrynops, Pelomedusa, Ghelydra ,
Glemmys, Staurotypus , Pelusios , Kinosternon ,