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ORGABUSATION DES REPIILES.
la tête correspondant à la carotide , un autre pour les
membres antérieurs ou une Lracliiale, et enfin, une
plus grosse pour le poumon celkileux ou aérien , qui
prend un très grand développement. Le reste du tronc
principal se rripproclie de la ligne médiane , se réunit
h son congénère pour constituer la véritable aorte qui
lournit aux viscères et aux autres parties, et spécialementaux
membres abdominaux,qui acquièrent de très
grandes dimensions à celte époque.
IVons résumerons ces principales variations des organes
circulatoires dans les Reptiles, quand nous
aurons fait connaître les différences qu'ils offrent dans
ceux de la respiration.
De la Respiration.
Chez tous les animaux dont les organes de la respiration
sont bien couuus, on sait que le cliyle, ou
rimmeur nutritive par excellence, qui provient des
alimens, a besoiji d'être soumis à l'action du fluide
daaslequei ces êtres se trouvent appelés à vivre, pour
y acquérir d'autres qualités, et surtout de nouvelles
propriétés. Des instrumens particuliers sont consacrés
à cette grande opération, que l'on nomme la
respiration. Ce cliyle, d'abord renfermé dans des
vaisseaux spéciaux, vient à être versé dans des veines;
il est là mélangé avec du sang noir qui a déjà circulé
dans le reste dn corps, où il avait été poussé par les
artères , après avoir abandonné certaines parties
constitutives, et s'être chargé aussi de diverses humeurs,
qui ont été absorbées ou reprises dans les dii^
férens organes où leurs racines sont plongées.
Aucun être organisé ne peut vivre sans air ; les vé-
KUTIUTIOW, RESPIRATION. 16 7
gélaux et les animaux aquatiques le retirent de l'eau.
L'oxygène sert à la vie comme à la combustion, et le
feu s'éteint, comme l'existence, lorsque l'oxygène est
usé. L'air qui en a été épuisé par la respiration n^igit
plus sur le sang. La couleur du sang artériel tient à
c e t t e action, car il devient noir chez un animal que
l'on empêche de respirer. Chez le foetus, qui n'a pas
reçu l'air, le sang est noir; et du sang veineux devient
rouge quand il est mis en contact avec l'oxygène.
L'acte de la respiration consiste en ce que le sang est
étalé sur une grande surface ; là, malgré les parois des
vaisseaux, il éprouve une sorte de combustion lente. Il
devient propre à exciter l'irritabilité de la fibre organique,
et d'autant plus que la circulation est plus rapide.
Quand la respiration est suspendue , elle amène
l'engourdissement et la léthargie.
Les organes respiratoires diffèrent dans les animaux
vertébrés, suivant la nature du fluide à l'action duquel
le sang doit être soumis. Quand c'est l'air atmosphérique,
ce gaz pénètre dans l'intérieur de vésicules
membraneuses, dontles parois, d'une ténuité excessive
, sont presque entièrement formées de ramifications
vascidaires. La masse totale de ces vésicules aériennes
porte le nom de poumons. Chez les espèces auxquelles
l'eau sert à la respiration, les instrumens de la vie appelés
à remplir cette fonction forment des appareils
membraneux qui ont l'apparence de feuillets, de
houppes ou de panaclies ramifiés, dans l'épaisseur desquels
le sang se distribue par des divisions et subdivisions
nombreuses de vaisseaux ; mais c'est toujours
sur la surface de ces membranes appelées branchiesj
que l'eau fournit les principes de l'hématose, ou que
s'opère le changement du sang veineux noif qui devient
rouge et artériel.
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