u
I -I
Í I
^ » i
' Í I-
2 5 8 HISTOIRE LITTÉHAIRE.
DUMÉHIL. NOUS ne ferons qu'indiquer ici nos propres
travaux sans les analyser. Les circonstances les
plus lieureuses nous ayant favorisé dans nos études
depuis plus de trente années que nous avons eu l'avantage
de suppléer, comme professeur, M. le comte de
Lacépcde, au Muséum d'iiisloire naturelle; les Reptiles
ont fait le sujet plus particulier de nos études.
Nous en avons publiquement exposé les résultats dans
nos leçons, et MM. Schweigger, Roser, Oppel et de
Rlainville, ont fait connaître quelques uns de leurs
résultats , qui sont maintenant introduits dans la
science. Nous avons eu aussi occasion de les reproduire
dans quelques lins des ouvrages que nous avons
successivemen t publiés ( i ). Cependant nous ne croyons
pas devoir énumérer ici en détail les cliangemens successifs
que nous avons apportés à la méthode 5 ce serait
un double emploi. D'ailleurs, le présent ouvrage en
donnera la dernière et la meilleure expression ; car,
après avoir exposé la métliode naturelle que nous
avons adoptée pour chacun des ordres, nous avons
le dessein d'en offrir un tableau complet à la fin du
dernier volume, quand notre travail sera tout-à-fait
terminé.
OPPEL. M. Michel Oppel, naturaliste bavarois, qui
suivait nos cours en 1807 et en 1808, à Paris, avec beaucoup
d'assiduité ainsi que M. Roser, publia d'abord
(1) Traile élémentaire d'Histoire naturelle, 1 vol. in-8°, -1804;
2 Yol. 1807.
Élémens des Scicuces naturelles, 2 vol. iii-S°, 1825 ; autre, Ì 830.
Zoologie analytique , i vol. in-8°, Paris, 1805.
Mémoires de Zoologie et d'Anatomie comparée, in-8°, Paris,
4807 , en particulier sur la division des Reptiles Batraciens.
AUTEURS GÉNÉRAUX, zS g
dans les Annales du Muséum de Paris, tome XIX,
deux mémoires : l'un sur les Ophidiens, l'autre sur les
Batraciens. Mais, en 1811 , il donna en allemand un
petit volume in-4° (i) sur les ordres , les familles , et
les genres des Reptiles; c'était le prodrome d'un plus
grand ouvrage, dont il voulait seulement présenter
l'aperçu, et les distributions principales. L'auteur y
suit absolument la marche et le mode d'arrangement
que nous avions adoptés pour nos leçons, dont nous lui
avions communiqué les notes. Au reste , il l'a déclaré
dans le plus grand nombre des cas, et nous devons
k sa mémoire de la gi^atitude, par cela même qu'il a
consigné presque partout les sources où il avait puisé
ses connaissances.
L'auteur a adopté la disposition synoptique dont
nous avions fait usage dans la Zoologie analytique, et
dans les tableaux de distribution des familles que nous
employons pour servir de texte à nos leçons du Muséum
d'histoire naturelle de Paris. Voici l'analyse de
la méthode de M. Oppel.
Il ne distingue parmi les Reptiles que trois oi--
dres : les Testudinés , les Écailleux, et les Nus.
Il divise les Testudinés en deux familles : les Chéloniens
et les Amydes. Il inscrit dans la première le seul
genre Chélonée , qu'il subdivise en espèces à carapace
cornée, et en celles qui l'ont osseuse. Les Amydes
comprennent cjuatre genres distingués, par un tableau
dichotomique, en ï r ionyx, Chélyde, Tortue, Émyde.
Le second ordre, celui des Écailleux, est partagé en
(1) Die Ordnungen, Familien und Gatlungen der Reptilien als
Prodrom einer Naturgeschichte derselben. Von Michael OPPEL,
Munich, 1811, in-4°.