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3 4 6 HISTOIRE LITTÉRAIRE.
du corps de la femelle ; ils sont sans coquille et pondus
dans l'eau ; les petits qui en sortent ont desbrancliies
à peu près comme les Poissons , et diffèrent de leurs
parens dans les premiers momens de leur existence.
Ils forment le passage naturel à la classe des Poissons.
Il partage l'ordre des Cliéloniens en deux genres,
les Cliélones et les Tortues (i). Les Sauriens réunissent
les Crocodiles, dont la langue adhérente et les
doigts palmés sont présentés comme les caractères les
plus notables ; les Iguanes, les Dragons , les Stellions,
les Geckos , les Caméléons , les Lézards, les Scinques,
les CLalcides. Dans cliacun de ces genres, l'auteur cite
les espèces principales; il tire les principaux caractères
de la forme et des attaches de la langue, de la
forme du corps, des tégumens , de la disposition des
doigts , de leur nombre, et il décrit plusieurs espèces
nouvelles dont il donne de très bonnes figures, entre
autres celles de l'Iguane à bandes, du Caméléon à
nez fourchu, du Gecko à bandes d'Hottuyn. Dans
Je troisième ordre , l'auteur admet six genres, qui sont
ceux des Orvets , des Amphisbènes , des Crotales, des
Vipères, des Couleuvres et des Boas. Il hésite à y placer
les Cécilies, le Langaha et l'Acrochorde. Dans le
quatrième ordre, il admet les trois genres. Grenouille,
Crapaud et Raine, ainsi que le genre Salamandre,
dont il établit très bien les caractères. Il donne une
figure et une très bonne description du Crapaud accoucheur.
ÎVous n'avons rien voulu changer aux détails des
caractères assignés aux quatre ordres dans la méthode
(t) Dans les Mémoires des savans élrangers, il donne le nom
¿'Emyrs aux Tortues fluyialiles.j
AUTEURS GÉNÉRAUX. 24 7
naturelle proposée par M. Brongniart. C'est là son
premier travail ; des recherches et des études plus approfondies
sur l'organisation des Reptiles, auxquelles
on s'est livré depuis, auraient fait adopter par l'auteur
quelques modifications qui étaient en effet devenues
nécessaires.
Laïreille. Latreille, qui connaissait le travail de
M. Brongniart en 1801(1), quand il publia XHistoire
naturelle des Reptiles, en quatre petits volumes in-12,
n'a point adopté sa méthode. Il a suivi à peu près celle
de Lacépède, avec quelques légères modifications.
Dans sa première division , il place les Quadrupèdes
vipares, dont le corps est pourvu de pattes, et il en fait
deux sections, suivant que les doigts sont unguiculés
ou qu'ils n'ont pas d'ongles, et que leur peau est sans
écailles. Les Serpens forment la deuxième division, et
dans une troisième, sous le nom de Pneumo-branchiens,
il place les genres Protée et Sirène, ainsi qu'un
antre sous le nom d'Ichthyosaure, mais qui n'est qu'un
têtard. Nous croyons devoir parler ici, mais seulement
pour l'indiquer, d'une autre classification proposée
beaucoup plus tard, eni 825, par le même auteur, dans
l'ouvrage qu'il a publié sous le titre de Familles du
Règne animal. L'auteur a donné des noms aux divisions
déjà adoptées ou indiquées par la plupart de ses
contemporains. Nous ne pouvons en présenter une
idée plus précise qu'en réduisant son travail par l'analyse
à une sorte de tableau synoptique que nous allons
faire placer sur les pages qui suivent.
(1) Puisqu'il en donne un long extrait , tome i, page 7 et suiv.
an X , édition dile de Détcrville, tome 42.
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