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penser que cette eau ainsi pompée pouvait être eliii
ployée à la transpiration, lorsque l'animal qui en
avait fait provision se trouvait exposé dans l'air h la
dessication ou h une température trop élevée, dont il
aurait à combattre les effets nuisibles.
Des Sécrètio7is.
Le dernier résultat, le but , pour ainsi dire essentiel
de la nutrition , est la séparation qui doit s'opérer
dans toutes les parties du corps , des humeur s absorbées,
destinées, non seulement au développement
matériel, à la répai'ation continuellement exigée;
mais qui doivent en outre fournir à l'exercice de la
fonction particulière de chacun, des organes qui ont
été donnés dans ce but à l'être vivant.
Dans les animaux d'un ordre élevé ou dont l'organisation
est plus compliquée, tels que ceux qui ont
des agens moteurs et de véritables canaux propres à la
circulation,c'est dusang mêmeeten nature,leplusordinairement
après qu'il a été soumis h l'influence de la
respiration, que se sont séparées ces humeur s diverses
qu'on dit sécrétées; et les opérations très variées qui les
produisent ont été désignées souslenomdeiécréi/owi.
Tous les êlres organisés doivent leur existence aux
sécrétions. Ils ont été eux-mêmes produits par cette
voie; car leurs élémens ont été primitivement liquides,
et tous les phénomènes de la vie sont, en dernière
analyse, pour le philosophe, ou pour l'homme qui désire
connaître l'origine des choses, des décompositions
et des combinaisons nouvelles des élémens ou des
principes de la matière.
Tantôt les matériaux introduits dans les organes y
NUTRITION, SÉCRÉTIONS. 197
r e s t e n t momentanément, ou pour un temps limité; ou
bien ils en deviennent partie constituante; ils y sont
assimilés; tantôt, destinés h une nouvelle composition,
ils doivent être employés à des usages nouveaux ; ou
bien enfin ils sont élaborés derechef , et la plus grande
partie en est extraite, quand elle doit être éliminée
ou expulsée de l'économie, comme pouvant lui nuire,
ou lui étant désormais inutile.
La nutrition proprement dite, cet acte de la vie par
lequel le principe nourrissant des alimens pénètre
dans le tissu des organes pour l'augmenter, le réparer,
et fournir à leurs actions, est due à la digestion et à
tous les annexes de cette fonction, qui finissent par
permettre l'assimilation de certaines parties du sang.
Dans le partage qui résulte du bénéfice de la nutrition
c'est le premier et principal lot de cette suite ou succession
d'actions qui nous reste à énumérer.
Viennent ensuite en effet les sécrétions qu'on a
nommées excrémentitielles, parce que l'humeur séparée
dans quelques organes pour être employée à certains
usages , après avoir rempli cet office, paraît devoir
être expulsée en partie, ou pénétrer de nouveau
dans le torrent de la circulation. Nous avons déjà eu
occasion d'indiquer ces sortes de sécrétions, et même
deles faire connaître avec détail, en traitant des autres
fonctions. C'est pourquoi nous n'y reviendrons
pas ici; il suffira de rappeler qu'en traitant de la vision,
nous avons parlé des larmes et des glandes lacrymales
qui les produisent ( pag. io3); qu'à l'occasion
de la digestion, nous avons traité des glandes salivaires,
muqueuses (pag. 128), venimeuses (pag. 122),
du pancréas (pag. i44)> du foie (pag. 141)5 q^ii sécrète
la bile, et de la rate (pag. i43); qu'en faisant connaîf
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