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CHÉLOITIEjrS.
ques, et que leur répartition est à peu près la même
que dans les autres Reptiles.
De la Respiration. La structure des poumons des
Cliéloniens et la manière dont le sangles pénètre et en
revient lorsqu'il a été soumis à l'action de l'atmosplière
; la nécessité dans laquelle se sont trouvés ces animaux
d'employer la déglutition h l'acte de la respiration,
en raison de l'immobilité des côtes et de leur soudure
entre elles, avec les vertèbres et avec les os du
sternum ; la disposition de la glotte, celle des arrièrenarines,
des cellules pulmonaires, et la manière dont
les bronches s'y ramifient, ont été exposées à la page
174 de ce volume, de sorte que nous n'avons pas
besoin d'y revenir.
_ La masse des poumons, qui est très volumineuse, est
située au dessus du péritoine, hors de sa cavité, sous la
carapace 5 le muscle du diaphragme la recouvre en avant
et en arrière. Ces poumons sont placés de l'un et de
l'autre côté, sous le muscle qui répond au transverse
du bas-ventre. Comme leur capacité est considérable,
l'animal peut y admettre et y conserver une très grande
quantité d'air, aussi peut-il plonger des heures entières,
et vivre dans une atmosphère non respirable et
même nuisible, pendant un très long espace de temps.
La plupart des espèces n'ont réellement pas de
voix. Nous avons eu très souvent occasion d'exciter
de grosses espèces deChersites, et parmi les Élodites
des Emydes diverses et des Émysaures , le seul son
que nous leur ayons entendu produire est un soufflement
ou une expiration légèrement bruyante et
prolongée; nous répéterons cependant que quelques
observateurs ont parlé des cris des Potamites, et des
plaintes bruyantes de quelques individus du genre
RESHRÀTIOW, VOIX, SÉCRÉTIOWS, 4n
que l'on a même désigné h cause de cette particularité
sous le nom de Sphargis (i). Mais les Tortues ne se
mettent pas en communication les unes avec les autres
par la voix ; aussi les regarde-t-on comme tout-kfait
muettes.
Des Sécrétions. Nous avons eu déjà occasion de
parler des humeurs que sécrètent les Cliéloniens, d'abord
dans les généralités relatives à l'organisation des
Reptiles, et ensuite en traitant des diverses fonctions ;
ainsi, de l'humeur des larmes à l'article de la vue ;
de la salive, de la bile, du suc pancréatique, en exposant
les détails de la digestion. Ce que nous avons dit
sur l'exhalation , la perspiration, la graisse et l'urine ,
dans l'exposé des fonctions , doit naturellement se reporter
ici.
Nous avons bien indiqué à la page 204 l'existence
de certaines poches, placées à la base delà queue et
s'ouvrant dans le cloaque, que l'on désigne sous le nom
de vésicules anales; mais comme leur développement
est considérable dans les Chéloniens, et qu'elles se
retrouvent dans la plupart des autres Reptiles, nous
devons leur donner une plus grande attention. On les
observe dans l'un et dans l'autre sexe : il paraît qu'il
s'opère une sorte d'excrétion dans les parois mêmes des
membranes, car il n'y a aucun conduit destiné à mener
l'humeur qu'elles contiennent dans cette sorte de réservoir,
qui s'ouvre lui-même de chaque côt(; par une
fente longitudinale dans l'intérieur du cloaque, ou
dans la cavité commune aux canaux péritonéaux, au
rectum, aux organes génitaux doubles chez les mâles,
comme chez les femelles, à la vessie ou aux urétères.
(1) SjSKpayi'Çu,, je crie i» pleia gosier I distenio gutture fsonum edo.
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