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CHÉLONIENS
qui garnissent, le pourtour de la carapace, sont
nous l'avons dit, en ™én.e n o . l L ,ue les
qu elles recouvrent, dix paires sur chaque Lord : la
mediane antérieure toujours impaire est dite
c ^ / e parce qu'elle correspond à la base du cou,
T r appelée
d a l e , est s i .pl e ou double. Les huit Ìn,érieures recom^
rent une petite por t i ^
Z 7 l'écbancrure antérieure
m^e plaque dzte a^mai re. et une autre sur la lam
postérieure dite ¿nguinale.
-i^e plastron, ou l'ensemble des os qui composent le
sternuni, est également recouvert de plaques écailleuses
plus ou moins épaisses, formant des compartimens
trcsvanablespourlesfigures.Leurnombreestpresque
constamment de douze, rarement de onze ou de t r e iL ;
eiles sont disposées régulièrement à droite etàgauclie:
de maniere à laisser une ligne médiane en longueur.
J serait mipossible d'assigner des formes h ces lames:
elles varient quelquefois d'une espèce à l'autre, et dans
iememegenre, quoique leur disposition soit constamment
semblable dans les individus d'une même espèce.
Les plaques qui garnissent la partie moyenne antérieure
du plastron sont dites les gulaù-es. Il est remarquable
qu on ne trouve plus dans ces pièces cornées,
quisont a p e u p r è s en même nombre que celles du plastron
osseux, la portion impaire que nous avons dit
exister toujours dans la partie intérieure. Il est notable
encore que, dans le genre Cbélonée, toutes les
especcs ont au plastron, dans 3a portion par laquelle
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SEîîSIBÏtIÏÉ , ODOÏIAT.
cê Sternum sWi t à la carapace, quatre plaques cornées
intermédiaires de chaque côté.
2° UOdorat. Ce sens est généralement très peu développé
chez les Chéloniens. Les organes qui lui sont
assignés ont d'une part très peu d'étendue, et d'une
autre, la respiration s'opère à de si longs intervalles,
que les émanations des corps seraient rarement appréciées.
D'ailleurs, on conçoit aisément que chez ces
animaux, les occasions de faire usage de ce sens ne
doivent pas se présenter souvent d'après leur genre
de vie. '
C'est sur la partie la plus antérieure du bec ou de la
mandibule que sont placés les orifices des narines; ils
sont très rapprochés l'un de l'autre et comme percés
h l'extrémité du museau. Chez les Potamites et dans la
Chélyde Matamato, l'orifice des narines est prolongé
en une sorte de trompe courte et mobile que l'animal,
à ce qu'il paraît, peut porter à la surface des eaux '
entre les larges feuilles de quelques plantes naïades
au dessous desquelles il se trouve caché lorsqu'il épie
dans l'eau les petits Oiseaux ou les Poissons dont il se
nourrit. Chez tous les autres Chéloniens, les trous des
narines sont percés presque directement dans les os
de la face , et on n'aperçoit même pas de soupape charnue
ou de membrane pour faire l'office de soupape. A
la partie opposée, dans la bouche, les trous sont placés
vers la partie moyenne de la voûte palatine,'quelquefois
même vers son tiers antérieur. Bojafius a très
])icn décrit cet organe (l). Les cavités nasales de l'un et
de l'autre côté sont très petites; elles sont séparées
complètement par une lame verticale du vomer et de
(1) Page 139, planche xxvi, figures 144-146.