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A7O HI S TOIRE LITTÉRAIRE.
longue ettrès fendue : il en distingue quatre principaux
qu'il subdivise, mais qu'il désigne d'abord sous les
noms de Monitor, Holoderme , Tejus, Lézard et Tacliydrome.
A la seconde, qui ont la langue courte,
contractile et légèrement écliancrée, sont rapportés les
grands genres, également subdivisés pour la plupart,
qu'il nomme Iguanes , Geckos, Caméléons, Agames
et Sitanes.
Le second ordre, les Opliiosaures, forment dix
genres et trente-un sous-geni^es. Les genres qu'il indique
sont ceux des Zonures , Oplnsaures, Clialcides,
Ampbisbènes, Scinques, Bipèdes, Orvets, Rouleaux,
Acontias et Typlilops.
Le troisième ordre des Écailleux est celui des Ophidiens.
11 les divise en deux sous-ordres :les venimeux,
tels que les Crotales , Vipères et Najas, dont la mâchoire
supérieure est sans dents, mais armée de grands
crochets ; et les non venimeux, dont la mâchoire supérieure
est dentée, mais sans crochets ou avec de fort
petits, comme les Couleuvres , les Boas et les Hydres.
Chacun de ces grands genres, caractérisé d'abord
par la forme de la tête et par la nature des écailles,
est subdivisé en sous-genres, et des espèces particulières
y sont indiquées en même temps que les parties
du monde dans lesquelles on les a observées.Mais nous
n'entrerons pas ici dans ces détails que nous réservons
pour les placer mieux aux articles généraux que chacun
des ordres exigera de notre part.
Les Amphibies forment encore une classe à part. Il
les divise, comme Fitzinger, en genres qui subissent
des métamorphoses, mutabilia , et qui ont des bran-
AUTEURS GÉNÉRAUX. 27 1
J chies caduques. Ce sont les Ranoe , qu'il subdivise en
Jiîflwa, Ceratophijs , Hyla, Bufo , et Rhinella.
i Viennent ensuite les genres Dactylethra, Boinhinator,
Strombus, Breviceps, et ylsterodactjïes ou Pipas,
f Le second grand genre est celui des Salamandres, qu'il
i partage en sections d'après le nombre et la disposition
des doigts aux deux paires de pattes.
Dans la seconde section, qu'il appelle les Amphipneustes,
et qui ne subissent pas de métamorphose,
; sont placés les genres Protée, qui comprend les Hy-
; pochton, Ménobranches, Phyllidres ou Sirédon; puis
le genre Sirène, auquel il rapporte aussi les Pseudo-
^ branches; puis les Amphioumes, dont il rapproche les
i Ahranches ou le Protonopsis de Barton, et enfin les
Cécilies, tels que les Siphonops de Wagler, les
Ichthyophis de Fitzinger, et les Épicrium de Wagler.
Mais dans la dernière partie de cet ouvrage, qui
fourmille de fautes typographiques, quoique imprimé
avec le JÎIUS grand luxe et avec un très grand
nombre de figures , dont très peu ont été gravées d'après
des dessins originaux, on ne trouve que la simple
désignation des noms d'espèces , sans aucune description.
C'est une liste destinée à rappeler quelques souvenirs.
C'est à peu près vers la même année que les divisions
zoologiques de MM. CARI J S et F ICINUS ont paru ; mais,
pour la classe des Reptiles , ces auteurs ont adopté
à peu près la classification de Merrem et les vues
d'Oken.
HARLAN. M . le docteur HARLAN a publié dans le
journal de l'Académie des Sciences de Philadelphie,
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