
sées, 2 à 3 grammes par litre. Elles contiennent une
assez grande quantité de sulfate de chaux. Elles sont
chaudes ou froides.
Les eaux thermales sont les plus importantes.
Leur température varie de 40 à 70° centigrades. Leur
minéralisation est assez faible. Certaines sources, les
plus chaudes, sont utilisées en bains, d’autres sont
bues à la buvette. Les analyses qui ont été données
de ces eaux sont assez peu concordantes.
Elles contiennent toutes de 2 à 3 grammes de sels
par litre, où dominent les chlorures et les sulfates de
soude, de chaux et de magnésie, avec quelques carbonates
des mômes bases. Des traces d’arsenic ont
été trouvées dans les sources ferrugineuses. On compare,
au point de vue médical, ces eaux à celles de
Néris et de Lucques.
Après Hammam R’hira, les eaux thermales les
plus importantes des environs d’Alger sont les eaux
chlorurées sodiques d'Hammam Melouan près de
Rovigo (fig. 33), où existe un établissement balnéaire
plus modeste que le précédent. Ces eaux sourdent au
fond d’une gorge escarpée et étaient autrefois d’un
accès difficile, néanmoins elles ont toujours été tenues
en grande estime. Aujourd’hui, elles ont un chemin
d ’accès carrossable et un hôtel modeste mais suffisant.
L ensemble des sources débite environ
345 000 litres en vingt-quatre heures. Elles sont
claires, onctueuses, inodores et gazeuses. Leur température
est de 39 à 40°; leur composition assez voisine
de celle de l’eau delà mer. Elles laissent déposer
un peu de fer (1).
(1) Outre ces deux stations principales, on en trouve un grand
nombre d’autres utilisées localement, surtout par les Arabes, Fig. 33. — Eaux d’Hammam Melouan.