les deux branches le réunifient avant qu’il arrive dans la veine
lôûdavière gauche; les deux piliers du diaphragme le joignent
l’un à l’autre lïir le tronc de l’aorte : on voit à l’endroit de ces
piliers la nailfance de l’artère coeliaque de la mélàntérique fopé-
rieure, & des émulgentes; on trouve au defibus de i’émulgente
droite Sc du pilier du diaphragme du même côté, entre l’aorte
Scia veine-cave, le réfervoir de Pecquet d’où fort le canal thorachique;
les artères Sc les veines intercollales font de chaque
côté dans leurs places ordinaires où elles font foûtenues par les
mufcles intercoftaux qui ont été confervez en partie, enfin on
trouve les artères lombaires & les bifurcations de l’aorte Se de la
veine-cave en iliaques droites Se gauches. II lùffit de dire en un
mot que les altères que l’on voit dans cette pièce font colorées
en rouge Se les veines en bleu, le tout eft verni.
N.° C C C X I.
L e s gros vaijfeaux i f le canal thorachique injeiïe^
dans une pièce à peu près pareille à la
précédente.
La colonne vertébrale a été foiée derrière les corps des vertèbres
qui relient tous dans cette pièce, excepté ceux des deux premières
vertèbres du col & des deux dernières vertèbres lombaires :
on diltingue dans l’intérieur de la balè du coeur la cloifon mitoyenne
des deux oreillettes, l’embouchûra de l’artère pulmonaire
Sc celle de l’aorte; les troncs de l’aorte & de la veine-
cave, la portion fupérieure de la trachée-artère avec le larynx
Sc l’os hyoïde font à peu près comme dans la pièce précédente;
il n’y a qu’une veine azygos, comme à l’ordinaire, du côté
droit, mais le canal thorachique ell divilë en piufieurs branches
à fon extrémité inférieure; les piliers du diaphragme font écartez,
Sc on a foivi les artères Sc les veines iliaques droites Sc gauches
julque dans leurs divifions en iliaques internes Sc en iliaques
externes : on a aufiî confervé l’artère làcrée.
N.° C C C X I I .
L e s artères i f les veines de l ’extrémité fupérieure
du côté droit d ’un a du lte, injectées.
Tous les os de cette extrémité depuis l’omoplate Sc la clavicule
jufqu’aux dernières phalanges des doigts fervent de fopport aux
vaiflèaux; on a même confervé les ongles, les tendons des muf-
cles fléchiflèurs Sc extenfeurs des doigts, les anneaux cartilagineux
qui retiennent les fléchiflèurs, le ligament annulaire interne
du poignet, l’extrémité du tendon du mufele biceps avec i’aponé-
vrofe qui en fort Sc qui paflë deflus les vaiflèaux; c’efl cette apô-
névrofe que l’on craint de rencontrer dans les lâignées du bras,
que l’on fait à la veine médiane ou à la bafilique : il y a encore
dans cette pièce quelques aunes parties qui maintiennent les vaifi-
feaux, for-tout les dernières ramifications, dans leur vraie pofition.
L ’injeétion a très-bien réufli dans la pièce dont il s’agit ; je ferai
feulement remarquer quelle a rempli toutes les principales ramifications,
dans lelquelles les veines médiane Sc céphalique fe distribuent
lùr le dos de la main : la divifion de l’artère humérale en
deux branches fe trouve à la hauteur de la partie moyenne de l’os
du bras.
N.° C C C X I I I .
L e coeur, les artères i f les veines d ’un enfant d ’un an
in je é le f
On appelle communément les pièces de ce genre des angiologies>