}a même hauteur, les têtes de ces os font déplacées , de façon
quelles n’occupent qu’une partie de la cavité cotyloïde &
< quelles rempli fient la plus grande partie du trou ovalaire ; il
s’eft formé autour de chacune de ces têtes une croûte ofleufe fort
dure, qui leur fert d’enveloppe, & qui tient à l’os delà hanche;
la tête du fémur efl mobile dans cette enveloppe, mais on ne
peut pas la foire tourner, parce que la croûte ofîèulè qui l’environne,
defcend julque for le col où elle rencontre une forte de
rebord oflèux qui l’arrête, il n’y a qu’environ une ligne d’intervalle
entre le rebord du col & les bords de l’enveloppe, & ce
n’eft qu’en les rapprochant qu’on peut foire mouvoir l’os de la
cuifîe; le joint qu’ils forment, reflèmble à une future groffière,
car ils font terminez par des fortes de dents ou piûtôt par des
prolongemens oflèux de figure irrégulière qui fe correlpondent
de part & d’autre, c’eft ce qui empêche qu’on ne puiflè foire
tourner l’os en entier, d’ailleurs il y a dans la pièce du côté
droit une ouverture dans l’enveloppe à l’entrée du trou ovalaire,
la tête du fémur s’eft prolongée dans cette ouverture, & l’excroifi
fonce ofîèufo s’eft modelée for les bords de l’ouverture, de foçon
qu’il n’y a que très-peu d’intervalle entre deux. Ce petit mouvement
qui efl relié libre dans l’articulation, a fons doute empêché
qu’il ne s’y foit formé une vraie ankylofè, fons cela les bords
de l’enveloppe auroient bien-tôt été unis au rebord du col du
fémur, for-tout du côté gauche oit il y a une exoftofè afîèz
grofîè for cette enveloppe du côté du trou ovalaire.
N.® CCXXI I Ï .
FauJJe ankylofè de la tête de l’os de la cuiffe droite dans
la cavité cotyldide.
Les os qui compofènt cette pièce, font à demi-détruits, cependant
il en refte allez pour foire v o ir la tête dp fémur- droit, retenue
dans la cavité cotyloïde par l’excroiflance des bords de cette
cavité dont la capacité a été étendue au point qu elle occupe le
,trou ovalaire prefque en en tier, & qu elle avance en dedans du
baffin & y forme une con vex ité ; au moyen de cet agrandifiè-
ment on peut mouvoir la tête du fémur en différens fèns.
n .° c c x x i y.
FauJJe ankylofè de l’os de la cuijje droite dans la
cavité cotyldide.
L e s bords de la cavité cotyloïde font gonflez au point que la
tète du fémur ne peut pas en fortir ; cependant on peut foire
mouvoir cet os en differens lèns ; le fond de la cavité cotyloïde
a été repoufle en dedans du b a f fin , & y forme une convexité.
N.° C C X X Y .
A u tre fau jfe ankylofè de l’os de la cuiffe droite
avec, l’os de la hanche.
C e tte pièce efl vûe par devant dans la figure i re de la planche
I I I , & par derrière dans la figure x. L a tumeur prodigieufe
qui en foit la plus grande partie, empêche que l’on ne reconnoifîè
au premier coup d’oeil la pofition de l’os de la cuifîe par rapport
à l’os de la hanche; il e fl en état de flex ion , c’eft pourquoi la
crête ( A , fig. 1 ) de l ’os des i le s , dont il y a une partie de
détruite , & le bord fopérieur (B ) de l ’os pubis le préientent
en avant, & on v o it par derrière la tubérofité ( C , fig. 2 ) de
l ’ifohium & l’épine poftérieure ( D ) de l’os des iles ; la tumeur
( E F , fig. 1 ) couvre par devant la partie moyenne & la partie
fopérieure 4u fémur ; la partie fopérieure ( G , fig.- 2 ) de la
O . j