toutes les autres parties quelle doit contenir dans leur pétition
naturelle, lavoir, les offelets qui font le marteau [ i , figure i ,
fil. X I I I ) dont le manche eft recourbé & attaché au centre de
la membrane du tympan [ 2 1 , l’enclume [ g ] , l’os lenticulaire de
Syivius, & l’étrier dont la baie [4.]. ferme la fenêtre ovale, le
petit mulcle de l’étrier [ j ] qui fort du trou de la pyramide;
les trois mufoles du marteau dont l’un efl; appellé interne & logé
dans le demi-canal [ 61, il palîè par une elpèce de poulie [ y ]
qui lui fait faire un angle à l’extrémité de ce demi-canal, avant
que fon tendon aille s’attacher au marteau ; le fécond mulcle
appellé moyen [ 8 1 qui va s’attacher à l’apophyfe grêle du marteau,
& le troiftème [ p j qui eft externe, bien mince & d’une
couleur pâle, vient de la partie lüpérieure du canal auditif & va
s’attacher à la grofle apophylèdu marteau ; enfin on voit dans cette
même pièce le filet nerveux, appellé la corde du tambour [ i '(>], qui
entre dans la caillé par un trou qui efl audeflous de la pyramide; 8c
qui, en palfant entre le manche du marteau & la jambe de l’enclume,
va fortir par le même endroit qui donné entrée au mulcle moyen :
toutes ces parties font quatre, fois auffi grandes que le naturel.
O s s e l e t s d e , l ’ o r e i l l e .
Ces offelets font dix fois grands comme nature, on
leur a donné cette grolfeur, afin de rendre leurs parties
plus fenfibles; comme on Içs diftingue à peine dans le
naturel à caufe de leur petitelfe, je vais décrire exactement
ces pièces aftificielf^s; ; ;■ 'J
N.° C C C L X X V I.
L e marteau.
C ’eft le plus gros des olîèlets de l’oreille, on y .diflingue trois
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