den Kiemen vor sich gehen kann, und dafs einer ihrer Zwecke auch Bedeckung
der letztem seyn mufs.
Bey lebenden Wasserasseln sind die Kiemen mit ihren Decken in
beständiger Bewegung. Sie erheben und senken sich unaufhörlich, zuweilen
nur langsam, oft aber auch mit der gröfsten Geschwindigkeit.
Wenn man dieses Spiel derselben betrachtet, und dabey ihren Bau erwägt,
so kann man nicht- zweifeln, dafs nicht eine fortschreitende Bewegung
des Bluts bey jenen Thieren statt findet. Über die Art dieser Bewegung
giebt die Zergliederung todter Thiere keinen Aufschlufs. Das Herz
derselben ist so zart und weich, dafs es mir nie hat gelingen wollen, dasselbe
zu verfolgen. Aber an lebenden Wasserasseln sieht man schon unter
snäfsigen Vergröfserungen in den Fühlhörnern, den Füfsen und den
Palpen des Hintertheils einen deutlichen Umlauf des Bluts.
D e G e e r war der Erste, der diesen Kreislauf Wahrnahm *). Ich ha-
,"be sie ebenfalls oft beobachtet. Ich sähe in den Füfsen und Fühlhörnern
Dans le cours des observations que j e j i s sur «es Squilles à V aide du microscope
t je fu s frappé d'un phénomène qu elles me firent voir; c'est que je vis dans
leurs antennes, dans les tiges fourchues ' du derrière, mais particulièrement. dans
tes pattes une circulation de sang très -réelle. Une liqueur chargée de particules
ovales et applaties couloit avec vitesse dans des canaux placés dans V-intèrieur des
pattes. et qui indubitablement étaient des Veines ou des. vaisseaux sanguins, que les
particules seules rendoient sensibles, à cause qu’ ils étoient d’ ailleurs très- tranpa-
rens. Dans I’ extrémité de chaque patte il y a deux de ces vaisseaux placés parallèlement
; les particules, ou les globules de sang, comme je les nommerai, étant
descendus du corps dans l'un de ces memes vaisseaux et étant parvenus jusqu' au
bout de la patte, rebroussent chemin ■et retournent vers le corps en montant par
V autre vaisseau ; les globules qui passent, sont continuellement suivis par d'autres,
et cette circulation continue tout le tems que le S quille est en vie; mais celle que je
contemplai, étant un peu pressée entre deux verres concaves placés au microscope.
der Wasserassel verhältnifsmäfsig grofse, aber ziemlich weit von einander
entfernte Kügelchen, die zwey parallele Ströme, einen aufsteigenden und
einen abwärts fliefsenden, bilden, von welchen der eine auf der einen,
der andere auf der andern Seite des Gliedes liegt. Ich habe aber keine
Gefäfse wahrnehmen können, obgleich beyde Ströme so breit sind, dafs,
wenn sie von Canälen eingeschlossen wären, diese sich wahrscheinlich zeigen
müfsten. Auch D e G e e r , der von Venen und Arterien spricht, hat
diese wohl nicht gesehen, sondern nur aus der Richtung und Theilung der
Ströme auf das Vorhandenseyn von Gefäfsen geschlossen.
Geschieht also etwa die Bewegung des Bluts hier blos in den Zwischenräumen
der 'Eingeweide? Ich wage es' nicht, diese Meinung für
mehr als wahrscheinlich auszugeben. Doch halte ich so viel für gewifs,
dafs eine fortschreitende Bewegung nicht nur thierischer, .. sondern auch
vegetabilischer Säfte ohne eigentliche Gefäfse möglich ist. In den Gliedern
der Chara flexilis L. nimmt man den ganzen Sommer hindurch einen
elle s'affaiblissait peu à peu, et à mesure que se f i t cet affaiblissement, la progression
dès globules, ou la circulation du sang se ralentissait, la liqueur couloit toujours
plus lentement, et toute la circulation cessait dans l ' instant que V Insecte mourut.
Les deux vaisseaux de V extrémité de la patte ri en fo u t proprement qu' un
seul, qui fa i t un coude en arrivant à cette extrémité ; la portion de ce vaisseau
dans laquelle le sang descend du corps; doit donc être regardée comme une artere,
et l'autre portion par laquelle lesglobides de sang remontent dans le corps, est une
Veine. Plus proche du corps ce double vaisseau se divise en ramifications, et celles-
ci encore en d'autres branches, qui toutes se rendent dans le corps; et qui sont si
déliées, qu’ elles ne laissent passer à la fo is qu’ un seul globule de sang, de sorte
que ces globules se suivent à la file. Ce fu t pour moi un spectacle aussi admirable
qu' amusant de voir les globules couler avec rapidité dans tous ces vaisseaux et leurs
différentes ramifications, et ƒ ai 'encore observé une circulation de sang semblable
dans les pattes transparentes d’ une très - petite Araignée, exposée au microscope solaire.
( D m G b e r Mém. pour servir à l’ JHist. des Ins. T. V I I . p.5i2. )