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fes fefws cluuvics, où elle fleurit à la fin tlê l'été ,
nuis il nT pu en obtenir de fruits« %.
î » P rw v iA O à tèutiles de ncnufiu-. Caladium
t - • . .s;«* v&\*v <s&?ï'JÇ-?iï$, ^ bajîprvƒ****
ffàdïCitjhpm'ih jilêiliüiO , ttMtù).
«&*■&» ijhi arum palsfirts mainbûmw'n , jfàfro
« 0 -«^ « , tJtak't anmdiaaiceà. Rheed, Hort.MaLb. pars 11« pag« 41« ttb» ii«
Cetrç plante a des racines charnues , épailîes ,
rameufes 5 oblongues , ép&rfes, garnies de Hlatnens
capillaires 5e de rejetons nombreux : il s’en élève
des tiges verdâtres , tendres , molles , creutes ,
blanchâtres 5c tongucules en dedans , & d’où découle
par inciïton une liqueur vitqueule. Les feuilles
font g'abres , ltlies , très-grandes , ovales ou pref-
qu arrondies , obtufes à leur fommet ou un peu
argués , profondément ëchancrees à leur baie en
«Seux lobes obtus, arrondis, entières à leurs bords,
molles, epaifes , charnues , bleuâtres à leur face
fupérieure , d une couleur plus claire en deifous,
marquées de p’.uîîeurs nervures fortes, fai liantes >
la principale les traverfe longitudinalement, & fe
dfvife latéralement en rami fications fimples, droi tes,
rranfverfeSj fubulées, qui fe terminent fur le bord
des feuilles. Les pétioles font longs , très-épais ,
charnus , canalîctuss & fort gros à leur bafe , qui
engaine la partie inferieure des fpadices j rétrécis
niïen£bfement jufque vers leur fommet, par lequel
its tiennent, non au bord , mais à la partie infé-
Heure des feuilles, un peu au deffus de leur échan-
La fpathe eft d'une feule pièce, oblongue, aiguë,
relferree à environ un tiers au defius de fa bafe"
puis an peu elargce, & ouverte longitudinalement
«isun feul côté pour donner paflage au fpadice ,
enfin rétrécie & terminée par une longue pointe
asgpë: û coalear varie ; elle eft jaunâtre , d*un jaune
de ülran ou rougeâtre. La partie fupérieure du
fçadice eft nue. fubuïée, garnie on peu au defious
d’anthères feüfiles , très-ferrées , d’un jaune rougeâtre
, dentées à leurs bords ; le milieu & l’en-
droit de l’etraiigl-ment fupportent des glandes ou
des anthères ftëriSes . plus grandes & d’une forme
irreguliere 5 enfin les ovaires font placés à la partie
inferieure do ipadice , d’une forme globuleufe ,
très-ferrés, comme floconeux; ils font recouveits
par des ftignaates {effiles, ombiliqués , de couleur
orangée : il k u r fuccède des baies d’un jaune-rougeâtre
, molles , facculentes , d’une faveur a fiez
douce > «prique toutes les autres parues de cette
pfesrte foiem âcres & brûlantes : elles contiennent
nait a dix femences oblongues, un peu arrondies,
d 'a a blanc rouflatre.
Cerie p ^ te croit au Malabar , dans les lieux
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aquatiques. On emploie en fomentation (es feuilles
triturées* pour ranimer les membres paralylës.
( PonutT» )
PEIGNE% Scandix. Genre de plantes à fleurs po-
Irpecales v, do la lamillo des ombollilètes, qui com-
picnd des herbes tant exotiques qu'indigènes annuelles
ou vivaces, dont Us feuilles font deux &
trois fois ailées, les fleurs en ombelle , dépourvues
de collerette univerfelle, celles des ombel-
Iules compofées de deux à cinq & quelquefois fept
folioles concaves , un peu élargies &c membra-
neufes. Les pétales font irréguliers , réfléchis &
©chancres à leur fommet} le pétale extérieur eft
plus grand que les autres. Les femences font alon-
gees, glabres ou quelquefois un peu hériflées, ca-
nelees, aiguës.
Ce genre, établi par Linné, eft fi peu diftingué
du genre ch&ropbyllum , qu’il eft difficile d’en faifir
les légères nuances. Les pétales font échancrés dans
les Jcandix, entiers dans les ch&rophyllam : ces derniers
ont leurs fruits oblongs j ils font fubulés ,
aigus dans les autres. Ces foibles caractères, peu
tranchés, difparoiflent, ou plutôt fe fondent tel-
lemenî dans la férié des efpèces, qu’il devient très-
difficile de favoir auquel des deux genres il convient
de les rapporter. Ce font ces confédérations
qui ont déterminé le citoyen Lamarck à réunir ces
deux genres en un feul. Foyeç , dans ce Dictionnaire,
le mot C erfeuil. ( Ch&rophyllum) .
Puifque nous avons occafîon de revenir fur ce
genre, nous en profiterons pour faire connoître
quelques efpèces découvertes depuis fa publica-
1 tion, & qui par conféquent n’ont pu y être com-
prifes.
Après le n°. i y , il faut placer les efpèces fui-
vantes:
. ^ C erfeuil pinnatifide. Ch&rophyllam pinna-
tifidum.
Chsrophyllum involucris, pinnatifidis; feminumrof-
tro longijftmo ; foliis digitaiis, laciniis multifidis.
Scandix pinnaiifida. Ventenat. Jard. de Cels.
p. 14. tab. 14.
Quoique cette efpèce ait une collerette di.vifée1
en pluùeursdécoupures, le citoyen Ventenat ri'apas
cru devoir la fortir du genre auquel il la rapporte,
fondé fur le caraflère que préfentent les femences*
& fut fes rapports avec le feandix pellen. Nous
partageons lJopinion de ce favant botanifte, &
nous allons faire connoître, d'après lui, la plante
dont il eft ici queftion.
Ses racines font grêles, munies de quelques
fibres, & d’un gris cendré. Elles pouffent des tiges
prefque droites, cylindriques, fillonnées, un peu
rudes au toucher, rameufes, de couleur brune àfa
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fa parti - inférieure, d'un vert cendré v^r. fa partie
(ultérieure, hautes d'environ un pied de deuil, de
la grofient d'une plume de corbeau, Set rameau*
four axillaires, alternes, très-ouverts, de la forme
tk de la couleur de la tige, garnis de fouillis alternes,
droites, prefque l'effiles, à divifion» linéaires
, pointues ht pluficuts fois décou pée&, par-
femées, principalement fur leurs bords, de quelques
poils i oides & peu appareils, d'un vert foncé,
plus longues que les entre-noeuds. Leurs pétioles
font extrêmement court«, engainant la tige ou les
rameaux, membraneux fk ciliés fur leurs bords.
Les ombelles font très-petites, axillaires, fimples,
pédonculées, munies d'une collerette à huit folioles
divifées en découpures, parfaitement fem-
blables à celles des feuilles, plus longues que les
fleurs, mais plus courtes que les fruits. Les pédoncules
font folitaires, ouverts, cylindriques,
llriés, de la longeur des feuilles, s'épanoumant à
leur fommet en plufieurs rayons courts.
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Ch&rophyllum roflf'o tonpffuno / foliis ird^fb ,
ova 1 o-lanuolaiis >
Scandix chibnfu. M ëm i, îflor. 4t (M U p; >' i$ .
— - Trad uct franç. p. yé* — WiikL Spsc*
vol l . p. *449. U9.
Cette plante, au rapport de Moliru,
rapprochée du feandix prit en f .in., s’en diftingks?
par fon odeur aromatique .p a r fe» « g e i, qui
font point flriée», & par fes feuilles beaucoup
srancLs, lefquelles , quoiqtfailées coîiwne tte-tt*
fefpèce d'Europe, ont leurs folioles entier
charnues & non pas muîtifides. La frî-ctificatiort
ne lui a préfenté aucune différence eftentselile.
Cette plante croit abondamment au Chili, dusrs
les urairies. Les beftiaux la recherchent avec avidité.
Le nom qu’elle porte dares le pays, lo'uiut-
lahutn ou al fil en lia , indique, d’apres ù. figniLca-
tion, qu'elle doit être rangée parmi les vulnéraires.
Les fleurs, au nombre de feizeà dix-huit, font
prefque feffiles, ou portées fur des rayons ou pédoncules
partiels très-courts; elles font droites,
d’un beau blanc, toutes fertiles. Leur calice eft
adhérent à l’ovaire, tubulé, entier à fon limbe,
ftrié, rude au toucher. La corolle eft compofée
de cinq pétales inférés fur les bords du difque
glanduleux qui recouvre l'ovaire, & qui s’élève
au deflus du limbe du calice. Ils font ouverts ,
courbés en coeur, inégaux ; le pétai fupérieur eft
un peu plus grand que les autres. Ils renferment
cinq étamines alternes avec les pétales, & ayant la
même infertion. Leurs filamens font capillaires,
droits, blanchâtres, plus courts que la corolle,
terminés par de s anthères arrondies, de couleur
purpurine. L’ovaire eft cylindrique, adhérent au
calice, recouvert par.un difque glanduleux, fur-
monté de deux ftyles très-courts que terminent
des ftigmates obtus.
Le fruit eft oblong, terminé par une longue
pointe, fillonné, hérilîe, fur les arêtes, de dents
crochues & peu apparentes, rude au toucher,
s'ouvrant en deux parties, ou formé de deux femences
d’un brun noirâtre, convexes en dehors
& relevées de cinq petites côtes creufées en
dedans d’ un fîilon longitudinal, furmontées chacune
d’une longue pointe qui eft d’un jaune de
paille. Ces femences repofent fur un placenta capillaire,
divife, dans fa partie fupérieure , en deux
découpures, inférées chacune un peu au deftous du
fommet des pointes qui furmontent les femences.
Cette plante a été recueillie par Bruguière Sr
Olivier, fur la route d’Amadan à Tehran, cultivée
dans le jardin du citoyen Cels en l’an 6 , où
elle a fleuri en prairial. O ( Caraâf. ex V,cnte.wt. )
17. C erfeuil du Chili. Ck&ropkylJum clùlisfe.
Botanique. Tome y .
* U e fp e c e fu iv a n te d o it ê tr e p la c é* a p r e s le h 9. : |
de ce Dictionnaire.
14. C erfeuil arifté# Ch&ropkyllum arifiaum.
Tbunb.
Ch&rophyllum caille levi, gtnieulis tumido^ fimi~
nibus hints j biarijlatis, Thuab. Füor. Jap. p. 1 «9.
Cette efpèce, aflez voifin* du ck&'&phyttsem bJ~
bofum Linn., en différé par fes femences veîoes
& ariftées, ainfi que par fes feu;Les hérJfées Sc
rudes au toucher.
Ses t’ges font droites, glabres, {triées, cylindriques,
renflées à leurs 2rricul!arioos, &: gapiies de
feuilles rudes deux fois ailées » v - ls e s ,
de pétioles ciliées fur les bords ce ïecr gaine. Les
ombelles font terminales, composes de
ombelîuîes, dont la co lk re tte , tant crére;feule
que partielle, eft fubulée & rabattue en. «Lcv-ia-rs.
Les femences font oblongues, couvertes de poils
blanchâtres, terminées parles deux % fes penaitans,
qui forment comme deux peaces epuæs xa
fommet du fruit.
Cette plante croît natoreî’e n s c t an Jspor*, ed
elle a été découverte par Thtmberg, qtii ]e premier
nous en a donné concoiffince.
*■ Âpres le n°I 3 de ce D-îSîcsmxiziræ, plseer -
4. C erfeuil à âges rodes. CLsrapiy/Hhem Jk~
brum. Thunb.
Ch&ropky/ùtns caxle &çiss!i ; jbüssiis &xts£jfimis;
peduncmlis f-scris. Thunb. Flor.iap. p. r:>»
Jamatanoefiu Koemot AiaQQEL EiOt. F lù îc il . fe
p . S z i
Il faut diftmgtier cette efe;'ce da dkiroeêrtSkm
. hi'fatumL in n ., pai f e feuilTi rentes