Pinusfoliis quitus3 cortice glabro. GrOïlOV. Virg.
IJZ.
Pinus foliis longijjimis, ex unâ thecâ quinis. ?
Gôld. Noveb. 219.
Pinuf cqnadenfis, quinquefuliq ; fioribus albis ;
conis oblongis3 petidulis,* fquiimis ambieci fere fimi-
libus. Duharn.- Arbr. 2. pag. 12.7.0: .
P inus virginiana , conis longis y non ut in vulgari
echinatis. Pluken. Aimag. 25)7. , V*
Pinus foliis quinis x conis cylindraceis3 folio lon-
gioribus3 Iaxis: Ait. Hort. Ke\xA vol. 3. pag. 369.
Vulgairemenr/on du lord Weimouth.
C e pin sséîè'v.e' très-haut.\.Sbn B'pis'èïï Blanc :-fe$
branches principales fe diviferït en rameaux nombreux,
grêles', .effilés, chargés de>feurlles fines,
d un vert agréable, fongues d'environ trois pou*-
c e s , pointues, réunies au nombre de cinq dans j
une gaîné communé 3 caduque} fixée^fut un'tubercule
particulier.
j Le fleurs mâles, difpôféés; par-bouquets, font
d abord -très-blanGhés ; - elles? cfevîè'Ufîènt enfuitè
marquées d’un,,peu de.viql^t.-,Lq$, femelles pro- ,
duifent un cône àlonge, aigu , un peu arqué,'long ]
d’environ quatre pouces,'d’un beau vert jufqu’ à j
l ’époque delà maturité, ëèmpbfé d’écaïMès lâches,
planes, ovales > approchant* un peu descelles des j
fruits du fapin, mais cependant épailîes à^Ieur !
extrémité. Les fruits fon t - âftez gtos, ' ovales,
garnis d’ une aile membraneüfe, & bons à manger:
Ils tombent facilement.
Cet arbre eft originaire du Canada.. Le lonj
Weimouth eft le premier qui fa it cultivé eh An-
gleterre. f? ( V .y .) '•$ ::
Comme fon bcjis eft4 ’un grand ufage dans la
marine, qu’il fait de^rès-bons mâts, on a cherché
à le propager. C ’eft; particuliérement aux femen-
ces recueillies dans.-le jardin de ce lord, que nou.s
devons le plus grand nombre de ces pins fl répan- i
dus aujourd’hui, en Europe.. 11 découle une affez
grande quantité de réfine fort cjaire des petites 1
véficules qui garniffent lès jeunes branches.
IJ- PlN d’occident.. Pinus occldentalïs.
P inus foliis longijjimis , quinis, canaliculatisj
firobis fubovatis; fquamis ôbtufis3 angulatis. (N.)
Pinus ( ‘occidentales ) , foliis quinis3 margine fca- \
bris, longijjimis ; ftrobiüs oblongis ; fquamis àpice
truncatis. Swart. Nov. Plant-. Gen. & Spéc. p. 103'. :
— Gmel. Syft. Nat. vol. 2. pag. 1072. na. 14. 1
Pintes foliis quinis ab eodem exortu. PJum. Gâtai.
Plant, pag. 17. — Americ. pag. 154, tab. i 6i.
Larix americana, foliis quinis ab eodem exortu.
Tourn. Inft. R. Herb. pag. ƒ 86. .
Cet arbre nous paroît très-diftinét du pinus
firobus, Ses feuilles, du nombre de quatre a cinq
daiis la.même gapie, .font conftamment .plits longues,
plus roides, très-étroites, arrondies ou à
demi-cylindriques à leur face inférieure , canalir
c u l é e s à rebords tranchans à.,leur face fupé-
rieure, liftes , un peu rudes fur leurs'angles.
Les cônes-'ont' quatre ou flx poucesde long ; ils
font ovales, obtus, compofés d’écailles tronquées
& anguleuses, épaiffes à leur Commet , contenant
des femences oblongues, irrégulières.
Ce pin'croît fur lés mornçs, ou montagnes de
Sflnt-Domingue. \ ? . f in herb. L am .) îl paroît
tenir 4e rfiiîiéli'entre;lé pin cimbrot & celui‘de
Weimouth, fe Rapprochant du premier par fes
cônés, & du fécond par fes feuilles.
Obfervations. Il eft fans doute quelques autres
efpèces de pin , .tant ;cùltivéës que^ fâüvàges, qui
Ae-fe-tr.Qirvenr pas, rnemionné^s dans cet article i
mais .n’a y a n t ,-p u .le s ppferver .ni.,recueillir fur
ces efpèces^ -les , çonnqiftançesr nécejftai res 3 flous
n’ ayons pas crû dêyôir étendre plus loin les détails
danslefijhfelsnoù'ÿ fomnrës entrés. Les ëfpèces
fuivantes, que Walterius a obfervées dans la Gâ-
roLiqe, pourrqient bien appartenir à quqlques-
unes de èeües que nous ayems Récrites > mais çet
auteur n’entrant dans aucun détail, noiis nous
borderons à les préfentêr èelfes qu’i l ’ nous les a
-données;-
* Pinus (glabra), foliis geminis; firooilis oblon-
gô-ôvuiis, brévibus ; - coriïte glabro. Walter. FPor.
earol. pag.' i ;7 .' -
t\ f Pdnps ,( fquarrofa^ , foliis , geminis3rglabris. ^
boevibusj Jlrobilis ovatis3 fquarrojisj^ cortice fcqb;ro.
Idem. L. Ç . , ; «
1 * Pinus ( lutea )3 foliis ternis , pcdalibusÿ Jlrobilis
'ovato-fübulaiisjfpinis reïiisPld: L. C.
Ne feroit-ce. pas une variété de pinus t&da ?
( P O I R E T . ) 1 .
PINNATIFIDES (.feCufte^). Pinnatifida foliai
Les fepilles’ composées., prennent ce nom lorf-
qusêllesTont imparraitement’ âiléës, c’eft-à-dire,
lorfqu’elles,font,découpées de chaque côté en
manière d’ àile, alfez profondément, mais point
jufqu’ à ,1a cote-, comme on peut l’obferver dans
la fcabieufe-des-champs Jfcabiofaarvenjis. Linn.).
•’ PINNÉES5 { feuilles ). Pinnatq folia, nomr que
l’ on donne aux feuilles compofées lorfque plü-
fieurs folioles font rangées en manière d’aile des
deux côtés. & le long d’un pétiole commun,
comme dans les aftragales & les lentilles.
• PINNULES. Pinn'A. Quand les feuilles font
plufleurs fois, aidées, qn do^pe le-norn de pinnqles
aux M M ainfl qu’ aux fous-djvifî^ns du pétiole
commun m elles’..(bnç l,es féuift^scdéplia .plûpar.t.des
plantes en ombelle, des .poligÇjdqs,, §éc;. ..
PIPARÊE. Piparea. Aubl. Genre de plantés
dicotylédones, que Juflîëu foupçonne devoir appartenir
à la familj.e. d^s ciftts, dont nous ne con-
noi (Tons encore que. les fruits j obferyés\& décrits
par Aublet.
Le caractère effentiel-de ce-genre eft d ’avoir : >
Une capfule fupérieure à trois faces, a une feule
loge divifée en trois valves, marqueeà longitudinale- .
ment d3 une ligne faillante qui f apporte deux ou trois
femences tomenteufes, ayant chacune un placenta
frangé. ;
Nous ne de cé .
genre fous le"florn “de :
■ : i> PiparÉE dentelée! Piparea : dent ata. Aubl.
Guian. vol. 2. Suppl, pag. 31. pl. 3^ ' — Julfleu.
Plant. G^h, pag. 29J,. ;
C ’eft , dit. Aublet, un marbre de moyenne .grandeur.
Soh tronc s’élève à quatre ou cinq pieds de
haut, fur quatre à cinq pouces de diaroècrë. Son;
écorce eft rouflatre, ridée, chagrinée, apre.au
toucher. Son bois eft dur, conipaète Sc blanchâtre.
11 pôufte à fon fèmmet dés branches rameules,
garnies de feuilles alternes, prefqiie feffiles , fermes,
vertes & luifan'tes en deffùs5, couvert^ en
deffous d’un duvet court & roallàtre > elles font
dentelées, -ovales, terminées par une longue
pointe moufle,!^ légèrement échancrées, munies
à leur bafe de deux- petites ftipules longues,
étroites, caduques. Les plus grandes feuilles ont
fept pouces de longueur,..fur trois poue.es de
largeur.
Le calice, la corolle, les étaminesi & le piftil
n’ont pas. été obfervés.. De ,1’aiflelle. des. Jeuill.es
naiflent des fruits fefliles, folitaires ou deux à
deux, garnis chacun de'deux'petites écailles à leur
bafe : ce fruit eft de la grofteur d’une noifettej
c’ëft line capfule mince, fragile,‘‘ ovoïde, à trois
côtes, convexe, rouge, panachée de vert; elle
s’ouyre en troisrvalves concaves, partagées, dans
leur; longueur-par. une côte /aillante,, ,à Iaq,uelle
font attachées deux ou trois femeooes.y chacune,
fur un placenta blanc St frangé .ce^ feménqes
font.çouyèrtês d’ une matière côtbflnëflfe, ttès-fine,
& tr^-blânche.J'
Cet arbrecroît dansées fo te fs de la Guiane ; il
fru6tifië: d:ansflé mots dé thermidor: J)
(^PôireV. ) '
Pl.Qy.ÀNS^pu • AîGyiLLO^^v AcuUi. Ce font
des produdtions dures, terminées par une pointe
aigue & fragile, placées fur les tiges & fur les
branchés',, ôù./elles Jprçt. attachées feulement fur
I’ecorce, fans adhérer a la fub’ftancè propre des
plantes , comme dans la ronce, le rofier, le gro-
(ëïller, &c. ; ■ ;
Le épines & -les aigui.lons peuvent être confi-
dérés en général comme des, armes qui fervent à
défendre les plantes contre les animaux. On comparé
les épines qui adhèrent à là fubftance même
des plantes, aux cornes des animaux, qui font
corps avec lés. os du crâne, & les aiguillons qui
n’adhèrent qu’à l'écorce des plantes, font comparés
aux griffes & aux ongles des animaux.
On confidère les aiguillons relativement à leur
direction-& à leur forme, & on dit qu’ ils font:
Droits (reéti ) lorfqu’ ils n’ont aucune courbùre'
dans leur longueur ;
Courbés ( incurvi ) lorfqu’ ils fléchiffent du côté
de la tige;
Courbés en dehors ( recurvi ) lorfqu’ils fléchiffent
en dehors ou vers la racine ;
Fourchus, bifides 3 tnfidesy & c. ■ ( furcati,' bifidi,
trifidi ) lorfque l’on côrifîdèfë le nombre de iëiirs
diviflons.
PIQUANTES' ^Tfeuïlles). Aculeata, firigofa
folia. On donne ce nom aux feuilles lorfqü’ elles
font chargées de petites pointes aiguës & piquantes,
quoique Couvent elles foient à peine viflbles,
comme dans la garance;.
\ Les fruits prennent le même nom lorfqu’ils'
offrent les mêmes ’caractères.' _ y
PIRATINIER de Guiane. Piratinera guianenfis.
Aubl. Guian. vol. 2. pag. 888. tab. 340. fig. 1.
. Vulgairement bois de lettres, y,
. C ’ eft un ,at;brp qui paroît devoir compofer un
1 genre particulier, ainfl que l’a fait Aublet, dont
la fruaifleation n’ eft encore qu’impatfaitemêht
; connue.., & qui offre pour.caràélëie.effentiel :
Plufiêurs frflts y des fiigmates en forme de bouclier g
\uné capfule gïqhaleufeRgnèüft3 a plüfièurs loges mo->
’nojpenncs: “
Lévtronc, de cet ■ arbre s’ élève à plus de cis-
qij inte-'pi.ds ; .-il a environ trois pieds de dî’amètre.
iSofl écorçe- elllâffe , grifâtre, & pour peu qu’on
l’entame elle: .répand m fuc laiteux. Son bois eft
blanc, dur & çompaéle : celui du centre a environ
‘cinq pouces de diamètre; il eft d’ un rouge foncé,
j moucheté 4 ? noir. Les branches qui garni ffënt fon
« Commet font en grand nombre; celles du centre
! font perpendiculaires, les. autres horizontales:
'elles font chargées d’un grand nombre de ra