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geminis ; fruEtibus minimis, ovalibus. Lam. ïlluftr.
Gen. vol. 2. p. 26. n°. 2393.
Pimentum caule fruticofo, Uvi; pedunculis geminis.
Lmn. Manc. 46. — Mill. Diâ. n9. 9.
Capjicum fritâu mtnimo, conico , rubro. Brown.
Jam. 176.
Capjicum minus, fructu parvo3 pyramidali , ereEto.
Sloan. Jam. ii2 .H ift. 1. p. 240. tab. 146. fig.2.
Piper fiUquofum , magnitudinis baccarum afpar agi.
J. Bauh. Hift. 2. p. 944*
Piper brafilianum pttita. Cluf. Cur. 53. _
Rumph. Amboin. 3. p. 247. tab. 88. fig. 2. *
Vulgairemenc poivre de poule.
A. Capjicum. minimum, coule fruticofo : fruEtü
parvo3 ovato-ereEto. ? Mill. Diét n°. 10.
Vulgairement poivre d o i f eau.
Cette plante s'élève à plufieurs pieds fur une
tige rameute, ftriée, un peu arrondie, prefque
glabre, divifée en rameaux divariqués, flexueux
a leurs articulations, garnis de feuilles alternes
penolees, prefqu'en coeur, acuminées, tendres*
glabres, nerveufes en de€ous, folitaires ou géminées.
Les fleurs font la plupart deux à deux un
peu au deflus de l'aiffelle des feuilles,- fupportées
Par des pédoncules inégaux , réunis à leurbafe,
droits, pubefeens , ainfi que les pétioles.
Le calice eft court, prefque glabre y. à cinq
n.n^ hihulées. La corolle-, d'un blanc jaunâtre , j
eft fort petite, divifée à fon limbe en cinq dé-
coupures courtes, obtufes : il lui fuccède une
baie globnleule , un peu ovale , petite , à peine
pkis grolïe qu'un pois, glabre, rouge ou un peu
jaunâtre, & dont le pédoncule qui la fupporte
relie droit. '
Cette plante eft originaire des Indes, & fe cul-
«rve dans plufieurs jardins. T? ( V .f . }
Je foupçonne que l'efpèca défignée par Miller
fous le nom de capjicum minimum, n'eft qu'une
variété de celle-ci. Ses-feuilles ne font point acu-
onnées, mais un peu arrondies à leur Commet,
d un vert luilânt i fes fruits droits, petits, ovales
& d un rouge brillant, beaucoup plus, brûlans.
que ceux des autreselpèaes. Selon Miller, ce ft
particuliérement avec les baies de cette plante
que les Indiens préparent leur beurre de cayan,
dont nous avons parlé à l'article du piment an-
nu, . Cet affaifonnement, ajoute le-même auteur,
mente d être préféré au poivre, parce qu'il donne
aux viandes un goût plus agréable, & qu’il diflipe
les vents de l'eôomae &? du bas>-ventre, fl convient
de le meler aux legumes venteux, pour prévenir
les mauvais effets qu’ils pourroient produite.
Un fcrupule de cette poudre, dans un bouillon i
P f M
de poulet ou de veau, eft très-bon pour foulager
un eltomac refroidi, ou pour dilliper les phlegmes
& les humeurs vifqueufes, & aider les digeftions.
ƒ. P im e n t à gros fruits. Capficum grofum. Linn.
Upficum caule fruttfeente; fruSibus créais, irs-
craj/atis, fubcordiformibus. Lam. Illuftr. Gen. vol. i
p. 16. n°. 2*89.
Capjicum caule fuffrutefeente ; fruSibus incrafatis,
varus. Linn. Mantiff. p. 47.
Capficum fruEtu longo, ventre tumido, per fummum
tetragono. Tourn. Inft. R. Herb. 132.
indicum , filiquis furreEtis, rotundis, maxi-
mum. Bauh. Pin. 103.
Piper indicum. Bell. Eyft. Aut. 2. tab. 2. fig. r.
. Capjicum (terragonum), caule herbaceo.fruElu cor-
diformi , angulofo. ? Mill; Didfc, n°. 3.
Vulgairement le poivre de Guinée.
C'eft une plante dont les tiges font prefque
ligneufes, légèrement pubefeentes, anguleuses
comprimées vers leur fommet, médiocrement ra-
meufes, garnies de feuilles molles, un peu pendantes
fur leur pétiole, alternes, ovales, lancéo*
lées, aigues, à peine plus longues que leur né-
tio-le qui eft jaunâtre, ainfi que les nervures. *
Les fleurs font prefqu'axillaires, folitaires, fou-
tenues par des pédoncules droits : le calice & la
corolle font les mêmes que dans les autres efpè1-
ces ; mais aucune d'elles n'a des fruits aufli gros
que celle-ci : ils font formés par des baies arrondies,
globuleufes, quelquefois un peu anguleufes,
échancrées en coeur, d’un beau rouge v if, & à
peu près de la groffeur d’ une orange-, fupportées
S par des pédoncules renflés vers leur extrémité.
; Ces baies varient beaucoup, mais elles confervent
les principaux caractères de leur forme.
Cette plante croît dans les Indes, & fe cultiv®
au Jardin des Plantes de Paris, f i (, V. v. )
6. P lm e n t de Chine. Capjicum finenfe.
Capjicum coule frutefeente, pedunculis fafehutatis;
fruEtibus conicts, minimis, pendulis. Lam. Illuftr!
' Gen. vol. 2. p. 16. n°. 2394.
Capjicum caule fruticofopedunculis- geminatis ±
fruEtibus ovatis, pendulis, foliorum petiolis fubpu-
befeemibus. WiJkk Spec. Plant, voit 2. p-. 1031..
Capjicum ( finenfe ) , caule, Jtoribus fructibufque
pendulis. Jacq. Hort. vol. 3, tab. 67. Murràv
Syft. veget. 2i2j$: y *
Cette plante a des tiges frutefeentes, glabres*
ftriées, divifées en rameaux nombreux, flexueux*
divtiriqués, anguleux, garnis de feuilles pétiorées>
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ovales, affez grandes, très-acuminées, fupportées
par des pétioles un peu pubefeens , giêies, filiformes.
Les fleurs font fafeiculées, au nombre
de quatre à cinq, fituées un peu au deffus de
i'aiflelle des feuilles, foutenues par des pédoncules
longs d’un pouce au moins, courbés à leur
fommet. La corolle eft d'un blanc foie, divifée à
fon orifice en cinq fegmens obtus. Le fruit eft
une petite baie ovale,-jaunâtre, pendante, très-
glabre, mucronée par la perfiftance du piflil.
Cette plante croît naturellement à la Chine.
Des exemplaires de cette efpèce, communiqués
par Sonnerat au citoyen Lamarck, avoient toutes
leurs fleurs réunies en fafcicules, tandis que, dans
la même plante cultivée, ces pédoncules ne font
que géminés, ï> ( V . f . )
7 . PrMENT conique. Capjicum conicum. Lam.
Capjicum caule fuffrutefeente j fruEtibus ovato-coni-
cis, furreEtis. Lam. Illuftr. Gen. vol. 2. pag. 16.
n°. 2390.
Capjicum ( co noide), caule fruticofo j fruEtu conico,
ereElo, rubro. Mill. DiCt. n°. 8.
Capficum, piper indicumy breviar'tbus filiquis.?
Lobel. Icon. 317.
Cette efpèce a tant de rapport avec la plupart
des autres de ce genre, qu’on ne peut guère la
diftinguer que par la forme de fes fruits, qui font
longs d'environ un demi-pouce, d’un rouge très-
v i f , gros, prefque. ventrus à leur bafe, rétrécis
vers leur fommet en un cône obtus, & ordinairement
redrefles fur leur pédoncule.
Les tiges font un peu frutefeentes, ftriées,
prefqu'anguleufes, un peu comprimées, à peine
rameufes, excepté vers leur fommet j glabres,
garnies de feuilles alternes, lancéolées, aiguës,
pétiolées, un peu plus petites que dans les antres
efpèces. Les fleurs font folitaires, prefqu’axil-
lairés, fupportées par des pédoncules prefque
redrefles. Le calice eft campanule, divi-fé à fon
orifice en cinq dents courtes. La corolle, d'un
blanc jaunâtre, eft d'une grandeur médiocre, très-
ouverte.
* Cette plante eft originaire des Indes, & fe cultive
dans les jardins. v. )
8. PiMENT jaune. Capjicum luteum. Lam.
Capficum caule frutefeenre, flexuofo ; ramulis pe-
tiolifque hirfuiis,• fruEtibus ovatis, pendulis, trilocu-
lartbus. Lam. Illuftr. Gen. vol. 2. p. 26. n°. 2.392.
Vulgairement piment de Mozambique.
Cette efpèce a des tiges frutefeentes, prefque
quadrangulaires, pubefeentes, flexueufes à leurs
articulations, garnies de feuilles médiocres, ver-
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dâtres, molles, ovaW, aiguës, très-glabres j m iis
velues fur leurs pétioles, reunies prefqu en paquets
à chaque ôexuofité de la tig e , au nombre
de quatre à cinq, quelquefois deux, & qu’on
peut confidérer comme les rudimens des jeunes
rameaux. Les fleurs font, ou folitaires, ou réunies
plufieurs enfemble un peu au deflus de l'infertion
des feuilles. La corolle eft petite, blanchâtre, à
cinq divifions courtes, aiguës. Les fruits font
jaunes, oblongs, de médiocre groffeur, portés
fur des pédoncules à peine recourbés, renflés à
leur fommet, pubefeens : chaque fruit eft divifé
intérieurement en trois loges, contenant chacune
plufieurs femences comprimées.
Cette plante croît naturellement dans les Indes,
d’où elle a été rapportée par Sonnerat, & commu-
I niquée au citoyen Lamarck. (K . f . inktrb. Lam.)
( Po ir e t . )
PIMPRENËLLE. Poterium. Genre de plantes
unifexuelles , de la famille des rofàcées, qui a les
plus grands rapports avec les fanguiforba , & qui
comprend des herbes & fous-arbriffeaux tant indigènes
qu'exotiques à l'Europe, à feuilles ailées
avec une impaire , & dont les fleurs font monoïques,
dioïques ou polygames, réunies en tête terminale.
Le caractère effentiel de ce genre eft d'avoir :
Un calice à quatre divifions , muni a fa bafe de deux
ou trois écailles i point de corolle y des étamines nom-
breufes , féparées des pifiils j deux fiyles capillaires ,
terminés par des fiigmates en pinceaux; deux femences
enveloppées par le calice.
C a r a c t è r e g é n é r i q u e .
Les fleurs font, ou mâles, ou femelles,* quelquefois
polygames. Chacune d’elles offre :
Dans les fleurs mâles :
i° . Un calice compofé de quatrefolioles ovales,
concaves , ouvertes , perfiftant.es , réunies à leur
bafe , munies inférieurement de deux ou trois
écailles ovales, colorées & caduques.
2°. Point de corolle, à moins que l’on ne prenne,
comme l'a fait Linné, les écailles extérieures pour
le calice, & les folioles du calice pour la corolle.
30. Un'grand nombre d'étamines (environ de
trente à cinquante ) , dont les filamens font très-
longs , capillaires , pendans, terminés par des anthères
prefque rondes, à deux loges.
Dans les fleurs femelles :
i° . Un calice & des écailles comme dans les fleurs
mâlés.
2°. Deux ovaires ovales , oblongs , renfermés