Marbre commun de Montbard, pèfe.......................
Pierre calcaire dure & grife de Montbard, pèfe.. . .
Gyps blanc, improprement appelé Albâtre, pèfe. .
Pierre calcaire blanche, ftatuaire, de la carrière
d’Anières près de D ijon , pèfe............................................
Grillai-de-roche, il étoit un peu trop petit, & il y
avoit plufieurs défauts & quelques petites fêlures à fa
furfàce ; je préfume que fans cela, il auroit pefé plus
d’un gros de plus, .il pèfe.................................................. ..
Ver re commun, pèfe........................................ ..
Terre gïaife pure non cuite, mais très-sèche, pèfe. .
O c r e , pèfe..................................................... ..
Porcelaine de M . le comte de Lauraguais, pèfe.. .
Craie blanche, pèfe.........................................................
Pierre-ponce avec plufieurs petites cavités à fa
furface, pèfe. . ................................., ..................................
onces, gros, grains*
O 7. 20.
O 7. 20.
o 6. 36.
o. 6. 3 6.
o 6. 22.
o 6. 21.
0 6. 16.
° 5, 9.
0 5 . 2 f.
o 4. 49.
o I. 69.
Bois de cerifier, qui quoique plus léger que le
chêne & la plupart des autres bois, elt celui de tous
qui s’altère le moins au feu , pèfe.............................. o r. y j .
Je dois avertir qu’il ne faut pas compter affez fur
les poids rapportés dans cette table, pour en conclure
la pefanteur fpécifique exaéte de chaque matière, car
quelque précaution que j ’aie prijfè pour rendre les globes
égaux, comme il a fallu employer des ouvriers de différens
métiers, les uns me les ont rendus trop gros & les autres
trop petits. On a diminué ceux qui avoient plus d’un
des M i n é r a u x , Partie E xp é rim en ta le. 1 7 ^
p o u c e d e d iam è t r e , mais q u e lq u e s -u n s qui é to ie n t un
tant fo i tp e u tro p p e t it s , c om m e c e u x d e c r i f t a l -d e - r o c h e ,
de v er re & d e p o r c e la in e , fo n t d em eu ré s te ls q u ’ils
é to ie n t: j ’ai feu lem en t r e je té c e u x d ’a g a te , d e ja fp e , d e
p orphyre & d e jade qui é to ie n t fon fib lem en t tro p p e tits .
N é anm o in s c e d e g r é d e p ré c ifio n d e g r o f fe u r , très -d iffic r le
à fà ifir , n ’ é to itp a s a b fo lum e n tn é c e f fà ir e , car il n e p o u v o ir
chang er q u e tr è s -p e u le ré folta t d e me s e xp é r ie n c e s .
Avant d’avoir commandé tous ces globes d’un pouce
de diamètre, j’àvois expofé à un même degré de feu, une
maffe quarrée de fer, & une autre de plomb de deux
pouces dans toutes leurs dimenfions, & j ’avois trouvé
par des effais réitérés, que le plomb s’échauffoit plus vite
& le refroidiffoit en beaucoup moins de temps que le
fer. Je fis la même épreuve fur le cuivre rouge; il faut
auffi plus de temps pour l’échauffer 6c pour le refroidir,
qu’il n’en faut pour le plomb & moins que pour le fer.
En forte que de ces trois matières, le fer me parut celle
qui efl la moins acceffible à la chaleur, & en même temps
celle qui la retient le plus long-temps. Ceci me fit con-
noître que la loi du progrès de la chaleur, c ’e fl-à -d ire,
de fon entrée 6t de fà fortie dans les corps, n’étoit point
du tout proportionnelle à leur denfité, puifque le plomb
qui eft plus denfe que le fer & le cuivre, s’échauffe néanmoins
& fe refroidit en moins de temps que ces deux
autres métaux. Comme cet objet me parut important,
je fis faire mes petits globes, pour m’affurer plus exaéfe-
ment, fur un grand nombre de différentes matières, du