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par lequel la force d’impulfion & le
mouvement puiffent fe communiquer,
2. Le reffort dépend de la
force d’attraéliom; preuves dé cette
affertion, ilid. é t fuiv.
R ustin E. C ’eft ainfi qu’on appelle
le côté du creufet qui eft expofé à
l’ouverture par où l’on coule la fonte
dans les fourneaux de forges ,3 73.
S
S A B L O H ferrugineux (le) qui fe trouve
dans la platine, eft indiffolublc,
prefque infufible & inacceffible à la
rouille ,3 0 5 . Ce fablon eft néanmoins
du vrai fer, du fer pur, du
fer dépouillé de toutes les parties
çombuftibles, falines & terreufes qui
fé trouvent dans le fer ordinaire, &
même dans l’acier, 3 o 5. Il n’appartient
pas exclufivement à la platine,
il fo trouve en beaucoup d’endroits,
& provient du mâchefer, ibid. à “
fuivantes.
S A V E U R ( la ) piquante des acides
provient de l’élément du feu, 112.
Sels. Leur différence avec le foufre,
& leur compofition , 4 7 Ù"fuiv, Ils
doivent être regardés comme les
fubftances moyennes entre la terre
& l’eau, 1 1 i . L ’air entre comme
principe dans la compofition de tous
les fols, ibid.
S e n s . Nos fons font meilleurs juges
que les inftrumens de tout ce qui
eft abfolument égal ou parfaitement
femblable, 147.
Sen sa tio n s. Une fonfation viveeft
toujours plus précifo qu’une fonfa-
tion tempérée, attendu que. la première
nous affeéte d’une- manière
plus forte , 148.
S o l e i l . La lumière du Soleil eft
l’évaporation de la flamme denfo qui
environne ce vafte corps en inçan-
defcence, 67. Cette: lumière du
Soleilproduit, lorfqu’onla condenfe,
les mêmes effets que .la flamme la
plus vive, elle communique le fou
avec autant de promptitude & d’énergie
, elle réfifte à l’impulfion, de
l ’air, fuit toujours une route diretfte ;
on doit la regarder comme une vraie
flamme, plus pure & plus denfo que
toutes les flammes de nos matières
çombuftibles , 68. La plupart des
taches que les Aftronomes ont ob-
forvées fur le difque du Soleil, leur
ont paru fixes, mais il fo pourrait
auffi qu’il y eût des taches flottantes
à la fùrface de cet aftre , 175.-
S o l i d i t ’é . Différentes acceptions
du motfolidité, 170. Solidité confî-
dérée comme oppofoe à'Ia fluidité ,
17 I - So u fr e . Sa compofition & là production,
4 7 & 48. Le foufre eft
D E S A f A
% de là même nature que les autres
matières çombuftibles, . & tire de
- meme fon origine du détriment des
animaux & des végétaux, 171 . II
altère, diffout & même décompofo
le fer & le dénature, car fi l ’on préfente
une verge de fer bien rouge à
une bille de loufre, le fer qui coule
, dans l ’inftant en grenaille n’eft plus
du fer, ni même de la fonte, mais
Une efpèçe de pyrite martiale qui
n’eft bonne à rien, 3 68. Le foufre
entre en fufion par une chaleur
d’environ 90 degrés (divifion de
Reaumur), 389.T
1 OLE ( la ) doit être faite avec le
meilleur for.—Défauts dans la fabrication
ordinaire de la tôle, & manière
de la fabriquer pour la rendre
plus parfaite & plus durable, 360
& fuiv.
T e r r e . L ’élément dp la Terre peut
fe convertir dans les autres élémens ,
1 19. Elément de la terre, ce font
les matières vitrifiables dont la mallè
eft mille & cent mille fois, plus
confidérable que celle de toutes les
autres fubftances terreftres, qu’on
doit regarder comme le. vrai fonds
de cet élément , 1 2 1 .
T erre vitrefcible (la) eft la vraie terre
élémentaire qui fort de bafe à toutes
T I È È E S i XXVlj
les autres fubftances, & en conftitue
les parties fixes , 108.
T hermomètre réel, c’eft-à-dire,
thermomètre dont les degrés pourraient
marquer les augmentations
réelles de la chaleur, ne peut être
confirait que par le moyen des
, miroirs d’Archimède, 419. Explication
détaillée de la conftruélion de
ce thermomètre , 4 5 8 ^ fuiv.. .
T r a n s p a r e n c e , Caufe de la
tranfparence ; le: poliment dans: les
corps opaques peut être regardé
comme le premier degré de la tranf-
paren'ce, 5 27 ù 1 fuiv.
T uyère. Pièce de cuivre ou de- fer
qui fort à diriger le vent dans l ’intérieur
des fourneaux de forges , 3 72.
T ympe. C ’eft ainfi qu’on appelle une
pièce de fer ou de pierre qu’on pofe
fur le creufet du côté de l’ouverture
par où l’on coule la matière dans les
grands fourneaux à fondre la mine
de fer, 370.
V «
VAISSEAUX. Moyen fort aifé par
lequel on pourroit voir à l’oeil fimple
fans lunettes, les Vaiffeaux (ur la mer
d’auffi loin que la courbure de la
Terre le permet, c’eft-à-dire, à fept
ou huit lieues, 479. Ce moyen
confifte à fupprimer l’effet de La
lumière intermédiaire, ibid.