B O u L E T S de Canon. C ’eft «ne
très - mauvaifè pratique que de
faire chauffer à blanc & plufieurs
fois les boulets de canon pour en
diminuer le volume; iis deviennent
par cette opération réitére'e
très-légers & cafîàns, 342.
B u r e . C ’eft ainfi qu’on appelle la
.partie fitpérieure du fourneau à
fondre les mines de fer, qui s’élève
au-deflus de fon terre-plein , 372. c
^jALCAIRE. Les matières-calcaires
le réduiraient en verre comme
toutes les autres matières terreftres
par l’augmentation du feu, foit
des fourneaux, foit des miroirs
ardens, 64.
C a l c i n a t i o n . Par la fimple
calcination l’on augmente le poids
du plomb de près d’un quart, &
l’on diminue celui du marbre de
près de moitié ; il y a donc un
quart de matière inconnue que le
fou donne au premier, & une
moitié d’autre madère également
inconnue qu’il enlève au fécond ;
& lorfqu’après cette calcination
l’on travaille fur ces matières calcinées
, il elt évident que ce n’eft
plus for le plomb ou for le marbre
que l’on travaille, mais for des
matières dénaturées ou compofées
par l'action du fou, 5 6. La calçination
eft pour Tes corps fixes &
incombuflibles, ce qu’eft la com-
buflion pour les matières volatiles
& inflammables. — Elleabefoin,
comme la eombultion, dufocours
de l ’air. — Comparaifon de la calcination
& de la combuflion , 70
& fuiv. Toute calcination eft toujours
accompagnée d’un peu de
combuflion, & de même toute
combuflion eft toujours accompagnée
d’un peu de calcination,
^„Explication de Iamanière dont
certaines matières augmentent de
pefànteur par l’effet de la calcination
, 7 3. Calcination produite par
la chaleur obfcure dans la pierre
calcaire jufqu’à 2 pieds & 2 pieds |
de profondeur, 386. La calcination
eft plus grande par la chaleur
obfcure & concentrée que par le
fou libre & lumineux Moven de
foire à peu de frais la calcination
du plâtre & des pierres, 4 5 d.
C alcul. On peut tout repréfènter
avec le calcul, mais on ne réalifo
rien, 134.
C anons de fufd. La foudure eft
l ’opération la plus importante dans
la fabrication des Canons defufil,
& celle qui eft en même temps la
plus difficile. 1—Précautions qu’il
faudrait prendre pour la foire
réuffir, 364.
C haleur fia) paraît tenir encore
de plus près que la lumière à
l ’effence du fou, & on doit regarder
la chaleur comme line chofo
différente de la lumière & du fou ,
20. Elle exifte auflî très-fouvent
■ fons lumière, ibid. On a foit moins
de découvertes for la nature de la
chaleur que for celle de la lumière,
2.1. Siège de la chaleur différent de
celui de la lumière, ibid. Le globe
de la Terre & en général toutes les
matières fluides & folides dont il eft
compofé ou environné, ont toutes
une chaleur propre très-grande &
plus grande que la chaleur qui
nous vient du Soleil, 21 (ÿ' fuiv.
Toute la matière connue eft
chaude, & dès-lors la chaleur eft
une affeétion bien plus générale que
celle delà lumière, 22. Les molécules
de la chaleur font bien plus
greffes que celles de la lumière,
22. Son mouvement progreffifeft
bien plus lent que celui de la lumière—
Le principe de la chaleur
eft l’attrition des corps, ibid. Sa
produétion & celle de la lumière;
leur différence, 23. Elle diminue
dans fo propagation beaucoup plus
que la lumière, a 8. L ’on doit re-
connoître deux fortes de chaleurs;
l ’une lumineufe, dont le Soleil eft
le foyer immenfe , & l’autre obfcure,
dont le grand réforvoir eft le
globe terreftre, 32. La chaleur qui
émane du globe de la Terre eft
bien plus confidérable que celle
qui nous vient du Soleil. — Elle eft
dans le climat de Paris vingt-neuf
fois plus grande en été, & quatre
cents quatre-vingt-dix fois plus
grande en hiver que celle qui
: nous vient de cet aftre, & cette
eftimation eft encore trop foible,
33 C 8 4- Effets de la chaleur du
globe terreftre for les matières minérales,
3 6. L a chaleur intérieure
du globe a été originairement bien
plus grande qu’elle ne l’eft aujour-
d hui; on doit lui rapporter, comme
à la caufe première toutes les fobli-
mations, précipitations, agrégations
, foparations, en un mot, tous
les mouvemens qui le font faits &
fo font chaque jour dans l’intérieur
du globe, 3 6. La chaleur foule &
dénuée de toute apparence de lumière
& de fou peut produire les
mêmes effets que le feu le plus
violent, 3 7. Elle chaffe des corps
toutes les -parties humides , elfe
dilate les corps en les féchant & en
augmente la dureté; exemple de
cette dureté acquife par la chaleur
dans les pierres calcaires, — Elle
augmente la pefànteur fpécifïque
de plufieurs matières, & fe fixe