F e r s Je tirerie. Comment doivent
être fabriques les fers de tirerie pour
faire le fil-de-fér, 3.5 2 & fuiv.
F er de vieilles ferrailles. Manière de
travailler & de fabriquer ce fer, 354.
C ’eft un fer de très-bonne qualité,
ibid.
F eu. Moyens généraux & particuliers
de produire le feu, 8. Origine &
production du feu, de la chaleur
& de la lumière, 10. Le feu, la
chaleur & la lumière peuvent être
regardés comme trois choies diffe-
TCTrms ; ëxSmèn de leurs propriétés
differentes & de leurs propriétés
communes, 1 8 à “fuiv. II exifte quelquefois
fans lumière, mais n’exifte
jamais fans chaleur, 19. A befoin
d’alimens pour fubfifter, & fon
premier aliment eft l’air, 37 & fuiv.
La différence la plus générale entre
le feu, la chaleur & la lumière paroît
confifter dans la quantité & peut-
être dans la qualité de leurs alimens.
— L ’air eft le premier aliment du
feu , les matières combuftibles ne
font que le fécond ,38. La chaleur
propre du globe terreftre doit être
regardée comme notre vrai feu élémentaire
, 4 6. L ’aftion du feu fur
les différentes fubftances, dépend
beaucoup, de la manière dont on
l ’applique ; le produit de Ion aCtion
fur une même fubftance, paraîtra
différent félon la façon dont il eft
adminiftré. — Le feu doit être confî-
déré en trois états différens, le premier
relatif à fa vîteffe, le fécond
à fon volume & le troifième à (à
maffe, 5 1. Trois moyens généraux
d’augmenter l’aétion du feu. — Chacun
de ces moyens donne louvent
des produits différens, 52. On peut
augmenter l’aétion du feu en accélérant
fa vîteffe, en augmentant fon
volume, & en augmentant fit inafle
& fa denfité. Les inftrumens du
premier moyen font tous les fourneaux
où l’on fe fert de ventilateurs,
de foufîlets, de trompes, de tuyaux
d’afoiration, &c. les inftrumens du
fécond moyen , font tous les fourneaux
de réverbères ; & ceux du
troifième moyen, font les miroirs
ardens ; chacun de ces moyens
employés fur les mêmes matières
donnent fouvent des réfultats très-
différens ,5 2. & fuiv. L ’adminiftra-
tion du feu doit fe divilér en trais
procédés généraux, le premier relatif
à la vitelîè, le fécond au volume,
& le troifième à la mafîè de cet élément.
— Les matières qu’ort fouthet
à l’aétion du feu, doivent être di-
vifées dans trois claffes , celles qui
perdent au feu de leur poids, celles
qui au lieu de perdre du poids en
acquièrent, & celles qui ne perdent
ni
ni n’acquièfent rien, 54 i f fuiv.
Le feu eft réellement pefant comme
toute autre matière, j 6 ù" fuiv.
Matières avec lefquelles le feu a le
plus d’affinité,ibid. Le feu fe trouve
comme l’air fous une forme fixe &
concrète dansprelque tous les corps,
ibid. Matières indifférentes à i’atftion
du feu ,59. C ’eft par la lumière que
le feu fé communique, & la chaleur
feule ne peut produire le même effet
que quand elle devient aftéz forte
pour être lumineufé ,68.
F l a m m e (la) n’eft pas la partie du
feu où l’intenfité de la chaleur eft la
plus grande, 6 5. Sa principale propriété
eft de communiquer le feu,
ibid. II y a de la flamme dans toute
incandefcence, 66. Celle-ci n’obéit
point à l’impulfion de l’air, 67M
F l u i d e . Le mercure féroît le plus
fluide des corps fi l’air ne l’étoit
encore plus , 39. Tous les fluides,
avec la même chaleur, quelque
denfes qu’ils foient, s’échauffent &
fé refroidiffent plus promptement
qu’aucun folide quelque léger qu’il
foit, 170.'
F l u i d i t é : Toute fluidité a la chaleur
pourcaufe, 38 & 39. La plus ou
moins grande fluidité n’indique pas
que les parties du fluide foient plus
ou moins pefantes, mais feulement
que leür adhérence eft d’autant
Supplément. Tome I.
1 È R e s.
moindre, leur union d’autant moins
intime & • leur féparation d’aiwmt
plus aifée, 40 & fuiv. Moyen facile
d’eftimer le degré de fluidité ou
de fufibilité de chaque matière différente,
172.
F o n t e de fer. Moyens de corriger
à raffinerie la mauvaifé qualité de
la fonte de fer, 3 51. La bonne fonte
de fer eft la bafe de tout bon fe r ,
353. Etant chauffée à un très-grand
feu pendant long-temps, acquiert
plus de dureté & de ténacité, 396.
Elle acquiert auflî plus de pc fauteur
fpécifique, ibid.
F o r c e (la) qui produitïa pefanteur
& celle qui produit la chaleur, font
les deux feules forces de la Nature,
2 i/ fuiv. Force attractive & force
expanfive ; leur différence & la
combinaifon de leurs effets, , àf
fuiv. Réduction des forces de la
Nature & de la puiffânce de l’ex-
panfion à celle de l’attraction, 7.
Force expanfive, n’eft point une
force particulière oppoféc à la force
attractive, mais un effet qui en dérive
, & qui fe manifefte toutes les
fois que les corps fé choquent ou fé
frottent les uns contre les autres,
Abid. Force expanfive, n’eft que la
réaction de fa force attraéfive, 9.
La- force attratftive & la force
expanfive, font pour la Nature
. A a aa