différente, 44. Dans . l’ordre de la
converfion des élémens; l’eau eût
pour l’air ce que l’air eft pour le
feu, & toutes les transformations de
la,Nature-, dépendent de celles-ci.
— L ’eau raréfiée par la chaleur -, fe
transforme.en une elpèce d’air capable
d’alimenter le feu comme l’air
ordinaire , & le feu le convertit
ultérieurement avec l’air en matière
fixe dans les fubftances terreftres
qu’il pénètre par fa chaleur ou par
là lumière, 102. Grandes bafes lur
lefqueUes font foiïclês les quatre
élémens, la tçrre, l’eau, l’air & le
feu , 120,
E m er il (1’) quoiqu’une fois moins
denfe que le bifmuth, conlèrve là
chaleur une lois plus long-temps,
ETAIN (I’}. exige pour fe fondre plus
du double de chaleur de ce qu’il en
faut pour fondre le fouffe, 1 y 6.
L ’étain eft de tous les métaux celui
qui fe dilate le plus promptement, &
qui le ibnd aulfi le plus vite, 29 1.
E tamage (1’ ) fait avec de l’or &
du mercure , pourrait réfléchir plus
puiflàmment la lumière que l’étamage
ordînaî re , 4 5 1 .
E va po ra tio n. Une malle d’eau
d’un pied d’épailîèur, ne s’évaporera
pas auflî vite que la même malle
féduite à fix pouces d’épaiflèur, &
augmentée du double eh fiiperficie.
Ainfi pour accélérer l’évaporation ,
il faut diminuer, autant qu’il eft
pollible, l’épaiffeur du liquide,
.454.
E x p é r ie n c e s . Précifion rigou-
reufe , prefque impolfible. dans
certaines expériences, 2 8 3. Expériences
en grand, pour reconnortre
la force du fer de différentes qualités,
343 Ù'fuiv.-
F
F e R. A chaque fois que l’on chauffe
le fer, il perd une partie de Ion
poids, 150. Proportion de cette
perte trouvée par les expériences,
ibid. Ù* fuivantes. Gette perte va en
augmentante jnefure que les boulets'
de for font plus gros raifons de cet
effet, r 52. Le fer qui de tous les
métaux eft celui qui le fond le plus
difficilement, eft aulfi celui qui le
dilate le plus lentement ,2 9 1 . Le
fer .entièrement & intimément rouillé
n’eft plus attirable par l’aimant, 305.
II perd non-feulement de fa denfîlé
à chaque fois qu’on le chauffe, mais
il perd aulfi de là folidité, c’eft-à-
dire, de la cohérence de lès parties,
jl devient à chaque chaude plus léger
& plus caflânt, 341- Comment ij
faut traiter le fèr pour lui conlèrver
fa maffe & fa folidité , 3 42 . Le boq
fe r , c eft - à - dire, le fer qui eft
prefque tout nerf, eft cinq fois aulfi
tenace & aulfi fort que le fer fans
nerf & à grqs grains ; preuve par
1 expérience, 346. Sa qualité ne
dépend pas en entier, à beaucoup
près, de celle de la mine ; la nature
des mines n’y . fait rien, c’eft la
manière de les traiter qui fait tout,
347. Moyens d’arriver au point de
donner au fèr toute lit perfèélion,
ibid. Le. fer chauffé trop fouvent
dégénère en mâchefer, ibid. II e ft,
comme le bois une matière com-
buftible à laquelle if lié faut qu’un
plus grand feu pour brûler, 349.
Comment on procure au fer dé la
confiftance & de la ténacité, 350.
Plus on preflë le fèu dans la fabrication
du fer à raffinerie, & plus il
devient aigre & mauvais , 3 5 1 . Le
fer en bandes plattes eft toujours
plus nferveux que le fer en barreaux,
352. D ’où provient le nerf du fer,
& la différence de fa force & de là
cohérence ; effets de la malféation,
352, Une des plus mauvailès pratiques
, dans la fabrication du fer,
eft de tremper dans l’eau, fur-tout
dans l’eau froide, les barres de 1 fer
encore rouges au fortir de deffous
le marteau ; cette trempe perd le
nerf & gâte le grain du meilleur fèr,
353. Les écailles ou exfoliations
0
qui fe détachent de la furface du fer,
dorment de très - bons fers, 356,
Indices par lefquels on doit juger
les différentes qualités du fer, 3 5 8.
Les fers fans nerfs & à très-gros
grains devraient être profcrits, 359.
Le feu du charbon de bois, & à
plus forte railbn celui du charbon
de terre. donnent de l ’aigre au fer,
ce que ne fait pas le feu de bois qui
pourrait l’améliorer & le rendre
moins aigre , 3 6 1 . Le fèr s’aimante
par la perculïïon, & aulfi par la
tortion lans perçuIXlon lorlqu’on le
plie plufieurs fois de fuite en diffe-
rens fens, 3 64. II fe foude avec
lui-même ; précautions néceffaires
au fuccès de cette opération, 3 64
i f 365. II lè décompofe par l’humidité
comme par le feu, 3 66. Se
conferve làns altération dans l ’eau
beaucoup plus long-temps qu’à
l ’air, ibid. Enumération des principaux
ufages auxquels on emploie
le fe r , & proportion de la qualité
qu’on doit lui donner pour chacun
de ces ufages , 3 5 8 ^ fuiv.
F e r s de charrue,, .(les) doivent être
fabriqués avec du fer de la meilleure
qualité, & fi cela étoit on pourrait
fe paflèr de les armer d’acier, ainfi
que les pioches & autres inftrumens
néceffaires à la culture des terres,
362 & fm .: