par deux termes, la loi de l ’attraélion des particules qui
compofent cette fphère , ne fera point la même que celle
de la fphère ; par conféquent cette loi compofée de deux
termes, ne fera pas générale, ou plutôt ne fera jamais la
loi de la Nature.
Les raifons métaphyfîques, mathématiques & phyfiques
s’accordent donc toutes à prouver que la loi de l’attraélion
ne peut être exprimée que par un fèul terme, & jamais
par deux ou plufieurs termes, c ’efl la proportion que j ’ai
avancée & que j’avois à démontrer.
I N T R O D U C T I O N
À l ’h i s t o i r e d e s m i n é r a u x .
P A R T I E EX P É R IMENT A L E .
T A e p u i s vingt-cinq ans que j’ai jeté fur le papier mes
■ L' idées fur la théorie de la T erre, & fur la nature des
matières minérales dont le globe efl principalement coin-
pofé, j ’ai eu la fàtisfàélion de voir cette théorie confirmée
par le témoignage unanime des Navigateurs, & par de
nouvelles obfërvations que j ’ai eu foin de recueillir ; il m’efl
auffi venu dans ce long efpace de temps quelques penfees
neuves, dont j’ai cherché à conflater la valeur & la réalité
par des expériences; de nouveaux faits acquis par ces expériences,
des rapports plus ou moins éloignés, tirés de ces
memes faits, des réflexions en conféquence; le tout lié
à mon fÿflème général, & dirigé par une vue confiante
vers les grands objets de la Nature, voilà ce que je crois
devoir prefenter aujourd’hui à mes Leéleurs; fur-tout à
ceux qui, m’ayant honoré de leur fufïrage, aiment allez 1 Hiftoire naturelle, pour chercher avec moi les moyens
de l’étendre & de l’approfondir.
Je commencerai par la partie expérimentale de mon
travail, parce que c ’efl fur les réfliltats de mes expériences