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& reçoivent la chaleur eft,antimoine,
bifmuth , zinc, éméril, ce qui ne
fuit pas l’ordre de leur denfité, mais
plutôt celui de leur fufibilité, 293.
M inéraux. L ’air & le feu entrent
dans la compofition des mine'raux ;
preuve de cette affertion, 1 1 o è f
fuiv. Point de vue auquel on . doit
s’élever pour fe former une idée
jufte de la formation des minéraux ,
122 fuiv. Etabliflèment d’une
théorie générale fur la formation
. des minéraux, 1 2 4 ^ fuiv.
M i n e s de fei\ Expériences fur la
mine de fer, faites au plus grand feu
de réverbère, 64 Ù“fuiv. II y a des
. mines de fer formées par le feu, les
autres par l’eau, 125. Celles qui
font en grain ne font point attirables
par l’aimant. — Celles qui font en
roches ou en grandes malTes folides,
font prefque toutes magnétiques;
raifon de cette idfference, 306 «y
fuiv. Les mines de fer des pays du
nord font allez magnétiques pour
qu’on les cherche à la bouffole,
30,7. Compofition originaire des
mines de fer en grain , 3 67.
M ir o ir ardent pour brûler au loin. Sa
defcription & là conftruétion, 41 2
«y fuiv. On a enflammé du bois
jufqu’à deux cents pieds de diftance,
&.il feroit très-polfible de porter le
feu du Soleil encore plus loin avec
ce miroir, 417. On a fondu tous
les métaux & minéraux métalliques
à v ing t-cinq , trente & quarante
pieds de diftance, ibid. Eftimation
de là puiflànce & limites de fes
effets, 421 <y fuiv. En quoi con-
fifte effentiellement la théorie de ce
miroir, 43 6 & fuiv. Moyens &
précautions pour rendre ce miroir
encore plus parfait & en augmenter
confidérablément les effets, 450.
Proportion de là grandeur des miroirs,
fuivant les différentes diftances
auxquelles on veut brûler, ibid.
M i r o i r A port d‘Alexandrie, dont
les Anciens ont fait mention & par
le moyen duquel on voyoit de très-
loin les vaiflèaux en mer, n’eft point
du tout impoffible , 478 irfuiv.
M ir o ir courbé par la preffion de
l’atmofphère. Sa conftrudion Sc
fa defcription , 5 1 1 i f 5 12.
M i r o i r s ardens. Le feu produit
par de bons miroirs ardens, eft le
plus violent de tous Içs feux , 64.
Pourquoi des miroirs plans plus
grands ou plus petits, forment, à
une certaine diftance, des images
également grandes & qui ne diffèrent
que par l’intenfité de la lumière,
405.
Miro irs ardens, foit par réflexion,
foit par réfradion, font un effet toujours
égal à quelque diftance du
D E S M A T
Soleil qu’on puiffe fuppofër. Par
exemple, un miroir qui peut brûler
du bois à cent cinquante pieds de
diftance fur le globe de la terre,
brûferoit de même à cent cinquante
pieds , & avec autant de force, du
bois for fa planète de Saturne, 434.
M iroirs dArchimède (les) peuvent
fervir très-utilement pour l’évaporation
des eaux falées, 4 j 3. Attentions
néceffaires pour procurer cet
effet avec le plus grand avantage ,
454. Ils peuvent fervir utilement
pour calciner les plâtres, les matières
gypfeufes, &c. 455. On
peut par leur moyen recueillir les
parties volatiles de l’or & de l’argent,
& des autres métaux & minéraux,
460. Ce moyen paroît être le feul
que nous ayons pour volatilifer les
métaux fixes, tels que l’or & l’argent,
461 . Repréfentation &
defcription de ce miroir ,5 0 7 «y
fuiv.
M i r o i r s concaves, faits par des
glaces courbées, 487. Leurufàge,
489. Manière de produire une
. chaleur imtnenfè à leur foyer en
les réunifiant, 490'.
MIROIRS courbés (les) de quelque
elpèce qu’ils foient, ne peuvent être
employés avec avantage pour brûler
de loin, 406. Le miroir le plus
parfait n’aura jamais l’avantage que
I È R E S. XX)
de dix-fept à dix fur un affemblage
de miroirs plans, dès qu’il faudra
brûler à une diftance où le difque
du Soleil fora égal à la grandeur du
miroir plan, 43 8.
MIROIRS courbés parle moyen d’une
vis au centre, 483. Conftruétion
& defcription de ces miroirs , 5 1 0
& 5 11.
MIROIRS courbés par le moyen d’une
pompe, 484. Et miroir très-fin-
gulier que le Soleil rend courbe
& brûlant au moment qu’il y eft:
expofé , ibid. Leur conftruétion &
leur defcription j 1 2 fuiv.
M i r o i r s d’une feule pièce, à foyer
mobile pour brûler à de médiocres
diftances; conftruétion & ufage de
cette elpèce de miroirs, 483 éX
fuiv. Ils peuvent fervir à meforer
plus exactement que par aucun autre
moyen, la différence des effets de la
chaleur du Soleil reçue dans des
foyers plus ou moins grands, 48 j .
Autres miroirs d’une feule pièce
pour brûler très - vivement à des
diftances médiocres & à de petites
diftances, 486. Conftruétion d’un
fourneau pour courber des glaces,
ibid.
Miro ir sù l’eau ou Lentilles. Manière
de lesconftruire, 490. Précautions
néceffaires pour les faire réuffir,
4 9 1 . Difficulté de les traiter, ibid.