agit dans quelques cas, comme
a giflent tous les autres corps, elle
les pouffe & déplace au foyer du
miroir ardent, iq. i f fuiv. La lumière
eft mixte, & compofée comme la
matière commune de parties plus
greffes & plus petites, & différemment
figurées, ibid. Les atomes qui
compofent la lumière ont plufieurs
faces & plufieurs angles, 15 . La
lumière peut fe convenir en toute
autre matière, 17. La lumière paraît
exifter fou vent fans chaleur, 19.
Expériences à faire, pour recon-
noître fi les rayons rouges ne font
pas plus chauds que les autres ray ons,
& en générai pour reconnoître la
proportion de chaleur des différens
rayons qui compofent la lumière,
30, Note. La lumière s’incorpore,
s’amortit & s’éteint dans tous les
corps qui ne la réfléchiffent pas, ou
qui ne la laiflênt pas pafîer librement,
3 1. Elle paraît n’avoir pas befbin
d’alimens, tandis que le feu ne peut
fubfifler qu’en abforbant de l’air,
3 7 & 3 8. C ’eft par la lumière que
le feu fe communique , 68. Expérience
qui paraît démontrer que la
lumière a plus d’affinité avec lès
fubftances combuftibles, qu’avec
toutes les autres matières , 9 3 , Note.
La lumière ne perd qu’environ
moitié de fa chaleur par une glace
bien étamée & bien polie,4 0 1 . Elle
ne perd prefque rien de fa force
par I’épaiflêur de l’air qu’elle tra-
verfe, 402. Expérience delà perte
delà lumière d’une bougie, comparée
à la perte de la lumière du Soleil,
ibid. Diminution de la lumière en
traverlànt différentes énaifîcurs du
même verre, & les mêmes épaiflèurs
de différens verres; expériences à
ce fujet, 469.
L U N E . II fe peut que la Lune,
quoique fortlumineufe, nous envoie
plutôt du froid que de la chaleur ,
489.
L u n e t t e s. Pourobferver avec le
plus grand avantage poffible, il
faudrait pour chaque planète une
lunette différente. & proportionnée
à leur intenfîté de lumière, 4 3 4 ^
fuiv. Les lunettes avec de très-
grands objectifs, feraient fort avan-
tageufes pour obferver les planètes
& autres aflres qui n’ont que peu
de lumière, 474. Conftruétion &
avantages des lunettes fblaires, ibid.
L u n ettes achromatiques, dans lesquelles
on compenfe la différente
réfrangibilité des rayons de la lumière
par des verres de différentes
denfités. Moyens de les perfectionner
, 430 iffuiv*
L u n e t t e s de jour, fans aucun
verre, 482.
L u n e t t e s maffives. — Lunettes
à l’eau , &c. 4 6 7 i f fuiv.
L unettes de mit, 476 i f fuiv.
L u n e t t e s pour chaque planète,
ibid.
L u n e t t e s pour le Soleil, ibid.
M
M a CHÉFER. Lorfqu’on broyé
le mâchefer, il fournit une certaine
quantité de fer ou de fablon ferrugineux
, tout femblable à celui de
la platine , 30,7.; Le charbon & le
bois brûlé en grande quantité pro-
duifent du mâchefer preuve de
cette affertion, 34 -y i f fuiv. Celui
qu’on trouve dans les forêts; fon
origine , ibid.
M a g nétisme du fer (le) fuppofe
l ’aélion précédente du feu, 3 67.
M atière brute & matière v ive, leur
différence, 4. Toutes les parties
conftitutives de la matière font à
reflort parfait., 8, Comment toute
matière peut devenir lumière, chaleur
& feu; explication de cette
grande opération de la Nature, 1 3
i f fuiv.
M a t iè r e s calcaires (les) fui vent
dans leur refroidiflèment l ’ordre
de la denfité, raifon de cet effet,
298. Elles peuvent fe réduire en
verre au foyer d’un bon. miroir
ardent. — Le terme de leur fufibilité
efl encore plus éloigné que celui
des matières vitrefcibles, ibid. i f
fuivantes.
Matières vïtrifiables (les) forment
le noyau dés plus hautes montagnes,
12,3.
M e r c u r e . On pourrait geler &
figer le mercure à un bien moindre
degré de froid, fi on le fublimoit
en vapeurs dans un air très-froid,
104 i f 462. Dans le mercure, qui
efl onze mille fois plus denfe que l’air,
il ne faut, pour refroidir les corps
qu’on y plonge, qu’environ neuf
fois autant de temps de ce qu’il en
faut pour produire le même effet
dans l ’air, 159.
/ M é t a u x . Explication fîmple de
leur réduction ou revivification, 74'.
L ’ordre des fix métaux, foivant leur
denfité efl, étain, fer, cuivre, argent,
plomb, or ; & l’ordre dans lequel
ces métaux reçoivent & perdent la
| chaleur eft, étain, plomb, argent,
o r , cuivre, fer. — Ce n’efl point
dans l’ordre de leur denfité, mais
dans celui de leur fufibilité que les
métaux reçoivent & perdent la char-
leur , 288 i f fuiv.
M étaux , demi-métaux ou fubftances
métalliques; l’ordre de leur denfité
eft, éméril, zinc, antimoine, bif-
muth; & celui dans lequel ils perdent