Entier Premier refroi.lifiement. refroldifleineïrf
O C R E .
f Craie. . . . . . . . . . , .1.0000 à' 8 6 5 4— 8889.
Ocre & ...............<Gyps ......................... .. 10000 à 6364 — 906z.
CBois . . . . . . . . . . . • 10000 à 4 0 / 4— 5128.
C R A I E : •
Craie & Gyps. . ............. ....................... 10000 à 6667 — 7920.
G Y P S.
CBois............. 10000 à 8000— 5250,
^ ................|pi®re ponce. . . . . . 10000 à 7000 — 4500.
B O I S . .
Bois & pierre ponce.......................... .. 10000 à 8750 — 8182.
Quelque attention que j’aie donnée âmes expériences;
quelque foin que j ’aie pris pour en rendre les rapports
plus exaéls; j ’avoue qu’il y a encore quelques imperfections
dans cette table qui les contient tous; mais ces
défauts % n t légers & n’influent pas beaucoup for les
r.éfiiltats généraux; par exemple, on s’apercevra aifément
que le rapport du zinc au plomb, étant de 10000 à
60 î 1 , celui du zinc à l’étain devrait être moindre de
6000, tandis qu’il fe trouve dans la table de 6777. ^
en efl de même de celui de l’argent atFbifmuth, qui devrait
être moindre que 6308; & encore de celui du
plomb à la glaifo qui devroit être de plus de 8000, &
qui ne fe trouve être dans la table que de 78 78 , mais
cela provient de ce que les boulets de plomb & de
DES M I N É R A U X , Partie Expérimentale. 28 7
bifntuth n’ont pas toujours été les mêmes, ils fe font
fondus auffi-bien que ceux d’étain & d’antimoine, ce
qui n’a pu manquer de produire des variations, dont les
plus grandes font les trois que je viens de remarquer.
I! ne m’a pas été poffible de faire mieux : les différens
boulets de plomb, d’étain, de bi/muth & d’antimoine
dont je me fois fucceffivement fervi, étoient faits,' à la
vérité, for le même calibre, mais la matière de chacun
pouvoit être un peu différente, félon la quantité d’alliage
du plomb & dé l’étain, car je n’ai eu de l’étain pur que
pour les deux premiers boulets; d’ailleurs il relie allez
fouvent une petite cavité dans cesfooulets fondus, & ces
petites caufes foffifent pour produire les petites différences
qu’on pourra remarquer dans ma table.
Il en efl de même du rapport de l’étain à l’ocre, qui
devroit être de plus de 6000, & qui ne fe trouve dans
la table que de 5882, parce que l ’ocre étant une matière
friable qui diminue par le frottement, j’ai été obligé
de changer trois ou quatre fois les boulets d’ocre. J ’avoue
qu’en donnant à ces expériences le double du très-long
temps que j ’y ai employé, j ’aurais pu parvenir à un plus
grand degré de préeiflon, mais je me flatte qu’il y en a
foffifamment, pour qu’on foit convaincu de la vérité des
réfoltats que l’on peut en tirer. II n’y a guère que les per-
fonnes accoutumées à faire des expériences, qui fâchent
combien il efl difficile de conflater un foui fait de la Nature,
par tous les moyens que l’art peut nous fournir; il faut
joindre la patience au génie, & fouvent cela ne foffit pas