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regarder comme plus fluide que
l’air. — Induétions tirées de la
grande fluidité de l’air, 3 9 i f fuiv.
L ’air eft de toutes les matières
connues, celle que la chaleur met
le plus aifément en mouvement
■ expanfif. — II «fl tout près de la
nature du feu. — Pourquoi il augmente
li fort l ’adivité du feu, &
pourquoi il eft néceflàire à la fub-
fiftance, 40. Manière dont le feu
détruit le reflbrtde l’air— Explication
de la façon dont l’air élaftique
■ devient fixe. — L ’air étant raréfié
par la chaleur, peut occuper un
elpace treize fois plus grand que
celui de fon volume ordinaire , 4 5 .
L ’air paraît être de toutes les matières,
celle qui peutexifter le plus,
indépendamment ,du feu__II lui
faut infiniment moins de chaleur
qu’à toute autre matière pour entretenir
là fluidité, — Les plus grands
froids & les plus fortes condenfà-
tions, ne peuvent détruire fon
reflort, la chaleur feule en le raréfiant
eft capable decet effet, 79.
Dans quelles circonftançes l’air
peut reprendre fon élafticité. —
Comment il la perd & la recouvre.
— Comment il devient une fubf-
tance fixe, & s’incorpore avec les
autres corps, 80. Manière dont il
contribue à la chaleur animale,
84. Explication de la manière dont
l’air que les animaux relpirent,
_ contribue à l’entretien de la chaleur
animale_Comment il palfe dans
le làng des animaux, 87 & fuiv.
II fait partie très-fenfible de la
nourriture des végétaux & le fixe
dans leur intérieur, 9 1. L ’air
contenu dans l’eau eft dans un état
moyen entre la fixité & l’élafticité,
9 7 . II le fépare plus aifément de
l’eau que de toute autre matière,
98. Explication de la manière
dont le froid & le chaud dégagent
également l’air contenu dans l’eau,
99. II y a beaucoup moins d’air
dans l’eau, que d’eau dans l ’air.
— Il s’imbibe très -aifément de
l’eau, & paraît aufli la rendre
aifément, 100 & 101.
A i r f ix e . Sa différence avec l’air
dilféminé dans les corps,45 à?fuiv.
II faut une allez longue réfidence
de l’air devenu fixe dans les
fubftances terreftres pour qu’il
s’établifïè à demeure fous cette
nouvelle forme. Mais il n’eft pas
néceflàire que le feu foit violent
pour faire perdre à l’air fon élafli-
cité ; le plus petit feu & même une
chaleur très-médiocre fuffit,pourvu
qu’elle foit appliquée long-temps
fur une petite quantité d’air, 81.
L ’air fixe exifte en grande quantité
d e s M a t
dans toutes les fubftances animales
ou végétales, & dans un grand
nombre de matières brutes, 92.
A lk a l i (1’) eft produit parle feu;
expérience qui le démontre , 1 1 2 ,
Le feu eft le principe de la formation
de l’alkali minéral & les autres
alkalis doivent également leur formation
à la chaleur conftante de
l ’animal & du végétal dont on les
tire , 1 1 3 .
A n i m a u x . La chaleur dans les
différens genres d’animaux n’eft
pas égale, les oifeaux font les plus
chauds de tous, les quadrupèdes
enluite, l’homme après les quadrupèdes,
les cétacées après l’homme,
les reptiles beaucoup après, &
enfin les poiflons, les infedes &
les coquillages font de tous les
animaux ceux qui mat le moins de
chaleur , 8 1 . Les animaux qui ont
des poumons & qui par con féquent
relpirent l’air ont toujours plus de
chaleurqueceuxqui en fontprivés;
& plus la furface des poumons eft
étendue, plus aufli leur làng devient
chaud. — Les oifeaux ont,
relativement au volume de leur
corps, les poumons confidérable-
mentplus étendus que l’homme ou
les quadrupèdes, & c ’eft par cette
raifon qu’ils ont plus de chaleur ;
ceux qui les ont moins étendus ont
I È R E s. n j
aufli beaucoup moins de ch a leu r ,
& elle dépend en général de la fo rce
& de l’étendue des p oum o n s , 8 4
& fu iv . — L e s animaux fix ent &
transforment l ’air , l ’eau & le feu
en plus grande quantité que les
v ég é tau x . — L e s fonctions des
corps organifés, font l ’un des plus
putffans moyens que la Nature
emploie p ou r la con v e rfion des
élémens,-. 1 09 .
A n im a u x a coquilles. Les animaux
à coquilles ou à tranfudation
pierreufe, font plus nombreux
dans la mer que les infeéles ne le
font fur la terre , 10 5 ,
An t im o in e . Différence de fofi-
bilité entre le régule d’antimoine
ou antimoine natif, & l’antimoine
qui a déjà été fondu, 294,.
A r b r e s . La chaleur de l’atmo-
fphère en été eft plus grande que
la chaleur propre de l ’arbre, mais
en hiver cette chaleur propre de
l’arbre eft plus grande que celle de
l ’atmofphère, 82 83. Caufes
de la chaleur intérieure des arbres
&des autres végétaux, 83.
R IL 1 ) A L A N C E hydrofatique. O n ne
peut rien conclure de pofîtif des
expériences faites à la balance
hydroftatique fitr des volumes
trop petits, 310.