que l’oeil porte fur tous îes objets
après avoir regardé le Soleil, font
des phénomènes du même genre
que ceux des couleurs accidentelles.
»— Il en d l de même des flammes
& des points noirs que l’on voit
lorfque l’organe de l’oeil eft trop
fatigué, J31 & fuiv. Autres expériences
fur les couleurs accidentelles,
ibid. & fuiv.
C r i s t a l l i s a t i o n . Explication
générale des phénomènes de la crif-
taWfàtion , 1 1 8 i f Jùiv. Elle peut fe
fah-c-p«rl’imCTmîcIe du feu auffi-hien
que par celui de l’eau & quelquefois
par le concours des deux, ibid.
C u i v r e (le) s’échauffe & fe refroidit
en moins de temps que le fer & plus
lentement que le plomb, 173.
C uv e . C ’eft ainfi qu’on appelle l’endroit
de la plus grande capacité des
grands fourneaux où l’on fond les
mines de fer; cet endroit fe trouve
ordinairement à un quart ou à un
tieïs de la hauteur du fourneau prife
depuis le bas, c’eft-à-dire, à deux
tiers ou à trois quarts depuis le dellus
du fourneau, 3 69.
D
D é chet (le) du for en gueulé eft
ordinairement d’un tiers, & fouvent
de plus d’un tiers fi l’on veut obtenir
du fer d’excellente qualité, & le
déchet du fer fait avec de vieilles
ferrailles n’eft pas de moitié, c’eft-
à-dire, d’un fixième, 3 54 tÿ" 3 5 5.
D é c o m p o s i t i o n du fer. Deux
manières différentes dont s’opère la
décompofîtion du fe r , leur compa-
raifon, 366 Ù“ 3 67.
D E N S IT É . Explication & développement
de l'idée qu’on doit fe
former des eau (es de ïa denfité, 2 9 i .
Matière denfe ; on peut démontrer
que la matière la plus denfe contient
encore plus de vuide que de plein*
ibid.
D év e l o ppem e n t . Explication du
développement & de la nutrition
des animaux & des végétaux, 109
àd 1 1 o.
D i a m a n t . C ’eft mal-à-propos qu’on
a donné le diamant pour la terre
pure & élémentaire, 120.
DILATATION (la) par la chaleur,
eft générale dans tous les corps,
—La dilatation eft le premier degré
pour arriver à la fufion, 43.
D i s s o l u t i o n . Toutes les explications
que l’on donne deladiffolution,
ne peuvent fe foutenir, fi l’on n’admet
pas deux forces oppofées, l’une
attractive & l’autre expanfîve, & par
conféquent la préfence des élémens
i ■ de l’air & du feu, qui font feuls
doués de cette fécondé force , 1 1 4 .
Explication générale de la manière
dont s’opère la diffolution , 1 1 4 .
D u c tilité (la) des métaux paraît
avoir autant de rapport à la denfité
qu’à la fufibiiité, & cette qualité
fèmble être en raifon compofée des
deux autres, 292. Difficulté de
prononcer affirmativement fur le
plus ou moins de duélilité des fubfi
tances minérales, ibid. & fuiv.
D urée (la) de la chaleur n’eft pas en
raifon plus petite, mais plutôt en
raifon plus grande que celle des
diamètres ou des épaiflèurs des
corps, 15 6.
E 1 E a u (1’) a comme toutes les autres
matières du globe, un grand degré
de chaleur qui lui appartient en
propre, & qui eft indépendante de
celle du Soleil, 3 6. Elle eft auflî
chaude à 100&200 brafîès de profondeur
dans la mer qu’elle l’eft à la
furf icc, ibid. Il fuffit de faire chauffer
de l’eau ou de la faire geler, pour que
l ’air qu’elle contient reprenne fon
élafticité & s’élève en bulles fenfibles
à là furface ,98. L ’eau , foit gelée,
, foit bouillie, reprend l’air quelle
avoit perdu dès qu’elle le liquéfie
ou qu’elle fe refroidit, 99. Étant
prife en maffe eft incompreffible,
& néanmoins très - élaftique, dès
qu’elle eft en petites parties, ibid.
Elle peut fe changer en air lorf-
qu’elle eft allez raréfiée pour s’élever
en vapeurs, 100. Sa transformation
en matière folide par le filtre animal,
104. Elle s’unit de préférence avec
l ’air & enfuit'e avec tes fels, & c’eft
par leur moyen qu’elle entre dans
la compofition des minéraux , 1 10.
La durée de la chaleur dans l’eau,
eft plus exaflement proportionnelle
à fon épaiffeur que dans tes corps
folides raifon de cet effet, 157.
ÉCROUISSEMEN J . Configuration de
l ’écrouifîèment des métaux : 1e fer
s’écrouit comme tous les .autres,
292.
E f f e r v e s c e n c e . Le degré de
divifion de la matière dans tes effer-
vefcences eft fort au-deffus de celui
de la divifion de la matière dans les
criftallifàtions, 119.
E f f e t général. Pourquoi on ne peut
pas en donner la caufe ; tes effets
généraux de la Nature doivent être
pris pour tes vraies caufès, 6.
E l é m e n s . T ous tes élémens font
convertibles ; te feu, l’air, l’eau &
la terre peuvent chacun devenir fuc-
ceflîvement chaque autre; preuve
de cette affertion, 1 7 eSr fuiv. La
terre, l’eau, l’air & 1e feu, entrent
tous quatre dans tous tes corps de
la Nature, mais en proportion très