
industrieux par l’aliénation et par la
répartition des biens communaux, montent
à plus de sept cents en été , et environ
à quinze cents en hiver $ le pays
augmente de jour en jour en population*
en manufactures et en cultivateurs.
Son territoire n’offrit rien à nos recherches
et à notre collection j ce qui nous
détermina à diriger promptement nos pas
du côté de Capalbio , vers des contrées
plus basses et maritimes.
Nous marchâmes à travers de vastes
forets de cerri f en nous détournant souvent
tantôt à droite , tantôt à gauche ;
en examinant les rochers et les plantes.
Nous vîmes les bancs accoutumés de pierre
de grès, de pierre calcaire massive ou
fissile , et de schiste bleuâtre j mais un
peu plus sur la gauche , nous trouvâmes
un pays tout siliceux , avec des cristaux
de montagne , des quartz à demi-
diaphanes et opaques, avec des brèches
tres-belles et fort dures dont j’aurai occasion
de parler plus amplement dans la suite.
nous
Nous arrivâmes enfin à Capalbio , qui
est à seize milles de Manciano, et nous y
logeâmes chez D. Giuseppe Me^abarba,
chapelain - curé.
Minéraux recueillis à Saturnia.
Incrustations calcaires blanches, solubles
et effervescentes dans les acides. Formées
par l ’eau del Bagno di Saturnia.
Petits pains de loto déposé par cette
même eau. L’analyse m’a fait connoître
qu’elle contient du soufre en abondance
, un dixième de chaux, peu de
fer et très-peu de silex.
Brèche silicée composée de petits cailloux
quartzeux blancs et roses dans un ciment
granuleux , rougeâtre , également siliceux.
Abondant entre Manciano et Capalbio.
JPlantes recueillies ou observées aux environs
de Saturnia.
Cynostirus cristatus.
Thymus serpyllum.
Bromus mollis,
Lolium p trenne.
Malope malacdidts.
Dactylis glomerate.
Medicago polymorphe intt T—
texte.
Morus nigra.
Lotus silitjuosus.
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