
dante et plus chaude, est presque iùsis
pide, quoiqu’elle laisse sur la fin un petit
goût salé à peine sensible i on l’emploie
à boire , à passer* La seconde * moins
chaude, prend le nom de S. Lucia, parce
qu’elle est spécialement employée aux
bains des yeux malades , et avec succès,
à ce que l’on croit. L ’une et l’autre sont fer™
mées et couvertes ; mais, à dire vrai, elles
sont peu en usage*
Un peu plus à l’ouest, à peu de dis»
tance de ces deux sources , se trouve
celle du Bagno grande, très - abondante ,
chaude , et également presque insipide*
Elle étoit employée autrefois beaucoup
plus que de nos jours ; car elle est actuellement
réunie dans un bassin, où elle
est spécialement réservée pour y baigner
les bestiaux attaqués de la galle ou d’autres
maladies cutanées.
En descendant environ à un demi-mille
sud-est de ce bourg, on trouve la source
nommée Doccia délia Testa, où l’on a
construit une enceinte pour la douche des
femmes; tout auprès est une autre source
pour la douche des hommes, et pour les
bains de vapeur.
Enfin, un peu plus loin , on voit le
bain appelé du Pordco grande, parce que
les sources qui fournissent l’eau à dix bains
séparés, sont réunies sous un bel édifice ,
orné d’un grand portique de travertin ,
construit en 1607 Par Ie grand Duc Ferdinand
I. Ce sont des bains très-commodes
et fort propres , au milieu desquels
jaillit l’eau de la Ficoncella, qui sert
à boire, comme on dit , pour passer
( a p as s are ).
Plusieurs Auteurs ont écrit sur ces eaux ;
sur lesquelles iL a paru deux Traités dans
le siècle présent. Le premier est de D. 7 4 -
copo Filippo Bastiani 3 médecin de S . Cas-
ciano ; le second, imprimé en 1770, est
du D. Annibale Bastiani y fils et successeur
du précédent , qu’une longue expérience
a mis dans le cas de bien déterminer
l’usage médicinal de ces eaux thermales.
Mais comme depuis , la chimie mo