
Pures aquilina. $
Dent aria bulbifera.
'PiHum bulbiferum.
Ophrys nidus avis.
Convallaria multiflora.
Epilobium moatanum.
Senecio sylvaticus.
Lychnis dioica flore ruixo£
Stellaria nemo rum.
Orchis biflol'ia.
Lepidium prostratum ( l )*
A la Sforresca.
Borrago officinalis.
Campanula speculumi
Carduus marianus. :
Carthamus lanatus.
Centaurea calcitrapa.
A Castellottierié
Çheiranthus alpinus. Scilla bifolia.
( i ) Lepidium prostratum. (V o ye z fig. i . j
Lepidium caulibus prostratis , pilosis , racemiferis ; foliés
pinnatis incisis ; floribus apetalis diandris ,• siliculis.
didymis rugosis. (Nobis. )
Les tiges sont herbacées, cylindriques, rougeâtres,,
velues, quelquefois ramifiées, longues depuis 4 pouces
jusqu’à 1 pied et davantage, et entièrement couchées
sur la terre.
Les feuilles sont pinnées, les folioles qui ont des
découpures aigues sont vertes et glabres ; les feuilles
radicales sont etenduss en rosette sur la terre et
les caulinaires sont alternes ; les fleurs infiniment
petites et sans pétales, sont disposées en grappes *
la première de ces grappes qui paroît, part du centre
des feuilles radicales avant l’extension des tiges, les
autres grappes sont opposées aux feuilles ; les folioles.
du calice sont verdâtres et bordées de blanc ; elle
ne porte que deux étamines pourvues d’anthères ;
chacune d’elles est garnie à la base de deux filets
stériles et divergens ; les silicules sont bilobées et
ridées.
Cette espèce est très - différente du Lepidium pro~
cumbens de Linné , avec lequel quelques auteurs
l’avoient confondu. En effet dans l’édition du Systema
vegetabilium de Reichard on ajoute à l’article du
Lepidium procumbens , « folia alia ovata integra : alla
» triloba , quinqueloba, lyrata ; petala cuneata, alba ;
3> calyce non longiora ; stamina sex ; silicula drabat verntz. »
Lamarck, qui dans sa Flore Françoise a réuni le
Lepidium procumbens avec le Lepidium petroeum, comme
variétés de la même espèce, dit qu’il a des pétales
« dont la grandeur ne surpasse pas celle du calice ,1
» les feuilles sont ailées , et leurs folioles sont
v petites, nombreuses, lancéolées et très-entières ;
» les siliques sont ovales , très - entières , et ne
n paroissent un peu échancrées que lorsqu’elles
« commencent à s’ouvrir ; les rameaux inférieurs
» sont assez longs, très - ouverts, et paroissent
if couchés, mais la tige ne l’est point. »
Il est facile de conclure de tout ceci que le
Lepidium procumbens est tout-à-fait différent du nôtre,’
qui forme une espèce particulière; c’est ce qui m’a
engagé à en donner la description et la figure.