
obscur, quelques particules rares de Sôü*
f r e , et des efflorescences blanchâtres qui*
dissoutes dans l’eau , lui donnent une sa*
veur austère , extrêmement dégoûtante!
elles ne sont autre chose que du sulfate de
fe r , avec excès d’acide.
Outre les fluides aériformes dont je
viens de parler, cette eau contient en*
eore une bonne quantité de carbonate de
fe r , du sulfate de chaux, et du muriate
de chaux, autant que j’ai pu m’assurer
de ces deux substances, au moyen des
réagens chimiques.
: Le soufre précipité par la décomposi*
tion du gaz hydrogène sulfuré, et acidifié
par l’oxigène de l’air atmosphérique*
enveloppe et salifie l’oxide de fer quê
le gaz acide carbonique a abandonné*
Voilà ce qui fait que dans les dépôts
formés dans leurs cours, on trouve dans
les eaux le sulfate de fer qui n’existe par
dans l’eau , au moment où elle sort de
rerre. Au reste , on n’emploie ces eaux
à aucun usage dans le pays * elles ne servent
Vent qu’à incommoder, par leur odeur
désagréable , le voyageur et les habitans
malheureux de son voisinaoO-e.
Nous continuâmes notre route du côté
de Ghianciano. A la maison de campagne
voisine appelée S. Albino % flous trouvâmes
des carrières de travertin, qui continue
pendant un certain espace de pays.
Au travertin , succède le marbre noir,
qui paroît sur le bord du chemin du côté
de là montagne dont il forme le noyau.
Mais, lorsqu’on approche de Chianciano *
on voit paroître de nouveau les lits dè
glaise, de brèche glaiseuse et de tuf*
qui s’étendent fort au large dans le territoire
de cè canton ; lorsque nous fûmes
arrivés , nous descendîmes chez M. An*
toniô Bartali, Vicaire Royal émérite.
Fossiles de Monte Pulciano.
Piligno en gros troncs isolés , noirs et
non altérés dans leur contexture. Dans
les ravins de Mattajon e , sous la fermé
de Tanagatta#
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