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importante, tant par son revenu et ses
édifices, que par les chaussées, les digues
et les canaux de ses eaux.
Aujourd’hui, ce village est devenu un
Bourg, dont les maisons et la population
s’augmentent de jour en jour, à raison
de la fertilité du sol qui l’entoure. Il peut
contenir environ cinq cents habitans |
mais la campagne est très-peuplée , remplie
d’habitations toutes commodes et bien
bâties. On y distingue entr’autres celles
qui appartiennent à l’ordre de St-Etienne,
dont chacune a coûté au moins trois
mille écus à bâtir ; de manière qu’elles
ressemblent plutôt à des maisons de campagne
qu’à des maisons de paysan.
Si ce territoire est peu intéressant pour
celui qui recherche la simple nature ,
( car nous n’y trouvâmes rien à ajouter
à notre collection , si ce n’est deux
noyaux d’oursin , et un très-petit nombre
d ’écailles d’huîtres communes , ) nous
eûmes bien du plaisir à contempler ce
pays et la vaste plaine qu’il domine de
plusieurs
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plusieurs côtés, et qui est riche par sa
fertilité naturelle, par sa culture , par les
travaux déjà faits et par ceux qu’on est
sur le point d’achever.
Parmi tous les travaux destinés à perfectionner
le terrain et la culture i et à
rendre ces améliorations durables et permanentes*
ceux qui méritent d’être cités
de préférence ÿ sont les chaussées^
Il y a plusieurs siècles que la V a ld i-
chiana étoit couverte en grande partie
d’eaux stagnantes, et de marais formés
par plusieurs torrens qui descendent des
montagnes circonvoisines.
Ces eaux , après avoir inondé le pays j
trouvoient une issue dans la rivière de la
Chiana ; mais elles se trouvoient ensuite
resserrées dans les vallées inférieures à
ces torrens et à la Chiana ■ de sorte
qu’elles s’arrêtoient dans ces plaines où
elles formoient des marais. Ainsi la
majeure partie de ces campagnes , qui
aujourd’hui sont riantes et bien cultivées,
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