
au pied de la chaîne de montagnes que
j’ai déjà citée , sur une colline de tuf
tantôt désuni, tantôt consolidé en pierre j
son territoire, d’abord un peu inégal et
montueux , s’étend ensuite en vastes
plaines extrêmement riches et fertiles ,
qui , renfermées entre les montagnes et
les collines Siennoises , et de l’État Romain
, forment réellement le commencement
de la Valdichiana.
Cet endroit, en y comprenant la campagne
où il y a un grand nombre de fermes
, contient un peu moins de mille trois
cents habitans. Tout ce que ies collines
et les plaines de nos pays, quand ils sont
bien cultivés, ont coutume de produire,
se recueille en plus ou moins grande quantité
dans le territoire de Cetona.
En visitant ses environs , et sur - tout
le pied des montagnes, nous vîmes à Bel-
verde 9 couvent de Frères Mineurs réformés
, des rochers élevés et continus de
travertin fistulenx, troué et caverneux.
Plus haut, dans l’endroit appelé Val
delL’Oro 3
delC Oro, on voit dés rochers de tuf, remplis
de coquillages de diverses grandeurs j
ils continuent dans uii assez long espacé,
jusqu’à YOntaneta où ils sont remplacés
par des précipicés très-profonds de marne
tantôt blanchâtre et tantôt bléiié.
En allant plus loin , on voit fepa-
ïoître le trâvértin qui , soit én - dessus,
soit en * dessous, ne se përd jamais absolument
de vue dans ces lieux. La si grands
abondance de travertin que l’on remarqué
à Chiancianô , à Sarièanô , à Ceio'nà y et
à S, Casciah de Bagni, Continué , presque
sans interruption j dans un si lorig espacé ,
est un monument éternel de l’aiitique et
constant travail des eaux thermales, qui ^
sortant tantôt des fentes , ou des parties
avancées des montagnes , ont dans tous
les temps transporté et déposé des sédiment
terreux qui se sont peu à peu consolidés eri
rochers, en tablettes et en stalactites. On
voit encore aujourd’hui beaucoup de ces
sources à Ckianciario, à Sdrteano , ét plus
encore, à Si Casçianoi mais la quantité
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