
de Gasp. Bauhin. L’absinthium seriphium gallicum forme
la seconde variété ; et pour la troisième qui paroît
avoir les tiges presque nues, il rapporte la synonymie
suivante , de Tournefort : Absinthium orientale tenuh
folium incanum, odçre lavandulce, et insipidum.
On n’a pas une idée bien claire de Y absinthium seriphium
germanicum. Çlusius , cité par Gaspard Bauhin s
dit seulement qu’il a les feuilles multifides, suçcu?
lentes, blanchâtres ; qu’il ressemble au seriphium bel-
gicum, et qu’il exhale une odeur un peu plus forte que
Celle du seriphium narbonense.
Gaspard Bauhin cite, à l’occasion du seriphium bel-
gicum, ainsi qu’à celle du seriphium germanicum, la
même figure de Camérarius, indiquée sous le nom'
vulgaire de absinthium seriphium. Cela prouve IHnconsa
tance des caractères sur lesquels on pouvoit distinguer
cette variété.
Dans cette incertitude et cette obscurité, après,
avoir bien étudié cette plante, nous croyons devoir»
la rapporter à la première variété, puisqu’elle res-?
semble à Y absinthium seriphium vulgare p&rperàm Dios-i.
coridis de Lobel , et à Y absinthium seriphium, vulgç dite,
mm de Camerar’ms,
Plusieurs auteurs s’accordent à assurer qu’elle croît
le long de la mer. Cependant on la trouve fréquem?
ment sur les collines de tuf et de glaise des provinces
de Sienne et de Pise , et on ne la trouve que rare?
ment sur les sables du bord de la mer. Elle fut connue
dès le temps de Cesalpin, qui la nomma ; Absinthit
genus in collibus argilaceis agri Senensis > b revins, odoris 3
çt saporis niinits ingrati* Caesalp. pag, 479. Il faut
rapporter à cette même plante les synonymes de MU
Cheli : Seriphium , n M , maritimum foliis^ inferioribu4
multifidis, superioribus integris, et ad linartam acceden-
fibus. —Seriphium ,n° 5 , montanum italicum, foliis tenuis-
$imb divisis, capitules angustioribus. — Absinthium motu*
tanum ofjicinarum.. Michel, cum Targ. Catal. Hort,
Florent, pag. 88.
A defaut de figure exacte de cette artemisia, nous
en joignons une ici , exécutée avec le plus grand
soin , ce qui ppurça la faire reconnoitre plus facilement.
Au reste, dans les provinces Siennotses, on l’ap-»-
pelle assen^io pontico, et on s’en sert en médecine et
pour l’usage journalier, au lieu du veritable absinthium.
ponticum.
M o n tic ch ie llo est un petit bourg situé
à environ trois milles de Pienia. Il est
antique, entouré de murs avec une forte
citadelle, dont il reste encore une tour
carrée , d’une construction solide, 11 ne contient
pas plus de deux cent soixante habk
tans ; mais les environs sont très-peuplés.
Nous rencontrâmes peu d’objets inté^
ressans pour un Naturaliste. Nous vîmes
des bancs de pierre calcaire ^ de brèche
glaiseuse s’étendant l’espace de plusieurs
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