
de verre , ou cristallines ou brunes : îp£
sont plus fr.équens encore dans la lave
celluleuse rouge.
Il n’y a point d’endroit d’où l’on puisse
mieux examiner la structure intérieure de
la montagne , et les substances qui forment
son sommet, que de la grotte creusée à
l’un de ses côtés, précisément au-dessous
de 1’ enceinte des murs de la forteresse.
On y voit un mélange confus de laves
compactes de laves à demi-scorifiées,
en grosses, et petites masses , et de diverses
couleurs, ou bien absolument sco-
rifiées, et devenues des pierres - ponces
légères, à cavités constamment rondes,
avec les deux pôles opposés de magnétisme
extrêmement sensibles 5 et entr elles
une terre rouge incohérente, ressemblant
beaucoup à la pou^golane , produite par
le froissement et le broiement des laves ,
sur-tout dans le moment même de l’éruption.
On trouve une autre espèce de
terre noirâtre et plus triturée encore ,
éparse dans toute la montagne volcanique,
D A N S LE S l E N N O I S . 47 7
remplissant les interstices des roches de
lave basaltique.
Telles sont les terres et les pierres
volcaniques qui constituent la montagne
de Radicofani ; mais à une certaine distance
, elles disparoissent absolument.
Nous eûmes la curiosité d’examiner les
limites où elles s’étendent ; je vais les
rapporter pour la commodité des voyageurs.
Les voici : au sud , le Fosso delta.
Quercia , à deux milles de Radicofani,
le Poggio délia Adossa 3 jusqu’à la ferme
du Corniolo , et jusqu’à la Corbaja ; à
l’est, le Poggio Çasano jusqu’au Fosso
del Viepere , et au Poggio del Fibbia ; au
nord, à un mille de distance, le Poggio
Sasseta, qui s’élève au milieu des collines
argileuses ordinaires, et aux ravins ruineux
de ces mêmes collines j au nord-
ouest , le Poggio Nebbiali , à plus de
deux milles de distance , sur la droite
du grand chemin de Rome , en venant
de Sienne.
Au pays volcanique succède un terrain