
forme qui s en échappé continuellement ,
et qui est un gaz acide-carbonique j car
celui que nous recueillîmes rougit la teinture
de tournesol, ( qui, exposée ensuite
à l’air libre, reprit sa première couleur)
éteignit la lumière , communiqua une
saveur acidulé à l’eau commune , et
produisit dans l’eau de chaux un précipité
de carbonate de chaux.
La chaleur de l’eau du bassin à l’ombre,
au mois d’août, fit monter le mercure à
trente-cinq degrés ; celle du petit Bain ,
( bagnetto ) qui est contigu , appelé
l’étuve ( la stufa ) , ne va pas au-delà de
trente-deux degrés au plus, quoique lesva-
pgyfs renfermées dans cette petite chambre
en rendent l’air environnant très-chaud, et
fasse croire communément que la température
de l’eau qui y est renfermée est
plus chaude. L’eau des petits bassins, si
on la laisse en repos, ainsi que celle qu on
laisse dans des vases découverts , dépose
un sédiment, et forme à sa surface une
pellicule blanche et consistante, que l’analyse
chimique nous prouva être un
composé de sulfate de chaux et de carbonate
de chaux.
Elle incruste , et revêt d’une croûte
de tartre , les pierres , les bois et les
plantes qu’elle rencontre sur son passage,
et cela plus facilement encore, lorsqu’elle
se refroidit après avoir parcouru , pendant
un certain temps. r les petits canaux ou
fossés par lesquels elle se rend aux moulins.
Là un tartre jaune en dessus, sale
et poreux,, recouvre les rochers sur lesquels
l’eau, se précipite , et se congèle en
forme de stalactites.
Toutes ces incrustations ,. le limon
même , les depots; qui se forment dans
les canaux des moulins sont composés
d’une certaine quantité de carbonate de
chaux, d’une.moindre dose de solfete de
chaux, de très-peu d’oxide jaune de fe r , et
de quelques atomes de silex..
D ’après les expériences faites sur cette:
e au , avec les réagens chimiques, je pense
que les substances qu’elLe tient en disso