
elle fut décrite et dessinée par Tilli, sous le nom
de ja c e a f o l i i s c ic h o r a c t is , caule alato , flore purpureof
Voyez C. Hort. Pis. p. 84. Tab. 27, nous en avons
trouvé une grande quantité.
( 6 ) M. Tilli donne encore la figure de cet
asphodèle , Tab. 13 , qu’il nomme asphodelus albus
ramosus m a x im u s , etc. t c’est l’asphodelus ramosus , f o l i i s
variegatts. Comme il le donne comme indigène an
mont A r g e n ta r io , nous le plaçons dans notre catalogue,
quoique nous ne l’y ayions pas vu.
(7) L in n é fixe le pays natal de cette plante, entre
Pise et Livourne, où elle n’a jamais existé, ou au
moins où'elle ne se retrouve plus. Le seul endroit
où nous l’ayons remarquée, est l’isle del’u4rgentarolaf
Je ne veux pas finir ce Chapitre, sans
faire une mention particulière de Futile
plante que l’on nomme en Italie le saracchio>
arundo ampelodesmos , fo liis radicalibus,
platiis y margine scabris, acutis , caulims
vaginantibus convolutis , panicula secunda.
Cirill. fascicul. IL Plant, rar, Regni
Neapolit. M ich e liy dans le temps duquel
on ne croyoit pas que le saracchio se
trouvât en Toscane, Fapportadu royaume
de Naples dans le jardin de Florence, et
le nomma gramen av&naçeum, altissimum.
Plabrurrt , foliis asperis, panicula penè
àristata ( gluniis ad basim villosis ) eau lé
pleno rigidô. Voy. Cat. Hort. Flor. p. 44
et Cat. Hort. Pis. pag. 74.
Cette plante est employée à beaucoup
d’usages économiques j sur le mont Ârgen-
tario y on se sert de ses feuilles pour faire des
Cordes et dés filets pour Xhtorinana (filets
disposés pour prendre les thons ) j on en
couvre les cabanes, on en fait des brosseâ
pour empeser lès toiles, et toute la plante
sert de nourriture aux bestiaux. M. Civillo
rapporté que dans VAbbruzff où le saracchio
est appelé bisa busi, cannucce $
intorti dipovir hotnm. ( Voy. Cupan. Horti
Cathol. p. 90. Luigi Anguillara parère 1 2 *
p. 214 ) on se sert de ses feuilles et de ses
tiges pour faire des vans pour le b lé ,
des paquets pour faire filer les vers à
soie quand ils se disposent à faire leurs
cocons : il ajoute que dans les plages
de la Sicile on s’en sert non-seulement
pour faire des filets et des cables pour
les navires, mais encore pour attacher