
plus grande quantité de manganèse ÿ
couches et filons verticaux.
J’observerai que lorsque ces morceaux
de manganèse caverneuse viennent à
perdre Tochre renfermée dans ses cellules,
ils conservent leurs parois externes, et les
cloisons ou concamérations solides de v é ritable
manganèse , qui , en se croisant
entr’elles, forment ensuite le manganèse,
cratériforme ou celluleux , dont on trouve
quelques morceaux à Catahbïo9 mais plus,
fréquemment à Chianciano, et sur le Poggio
di S. Çecilia j également dans l’État
Siennois.
Sur la rive de la Provenca, on trouva
dans la marne argileuse des sulfures d e
fer jaune , tantôt cubiques, ou globuleux,
tantôt groupés ensemble. Les terres
de ces lieux sont en général diversement
et fortement colorées} elles doivent
leur couleur au fer et à la manganèse*
qui entrent abondamment dans leur conn
position.
A u Poggio délia Bachtrina s dans U&
lieu appelé le Piane9 au-dessusdes sources
de YAcqua sauta 9 nous trouvâmes en
grande quantité des cristaux de montagne ,
noirs et isolés, tantôt formés de deux
pyramides avec un prisme intermediaire,
tantôt formés de deux pyramides sans
le moindre vestige de prisme. Ces cristaux
étoient connus des anciens Naturalistes
, sous le nom de pietre cancanute
ou àliride nere*
On voit de petits cristaux semblables,
isolés, mais rougeâtres, paroître à fleur
de terre, et dans les crevasses près de la
fontaine de YAcqua sauta^ Tout près de
la terre, dans 1 efosso di Cavernano, nous
trouvâmes de petits limaçons très-durs , et
dans la ferme voisine de Fronte Cornino ,
des stalactites et des stalagmites calcaires.
A l’ Est de Chianciano, à la distance
d’environ un mille et demi, on voit des
roches de tuf très-hautes, et naturellement
taillées à pic par les crevasses et les quartiers
qui s’en détachent et qui croulent
dans la vallée qui est au-dessous.
C C 4