
A l’eau sulfureuse de S . Albino.
ù p e r u s fu s cu s . A g r o s t is a lp ln a .
■ Aira ccespitosà
C H A P I T R E X X V .
Chiancia.no et ses Bains»
ous nous arrêtâmes trois jours dattS
ce pays , et nous le visitâmes , ainsi que
ses environs, dans le plus grand detail.
Par un territoire glaiseux et brècheux ,
et souvent couvert de nombreuses couches
de dépouilles marines -, et sur-tout
d’huîtres communes, nous arrivâmes au
torrent de X Àstroncello , ou prend son
origine le fleuve Astrone, qui, après avoir
sillonné dans son cours impétueux la vallee
qui est au-dessous, à Sarteano, à Cctona ,
e t c ., va se décharger dans la Chiana ,
au-dessous de la ville de Pieve»
Nous trouvâmes sur les bords de ce
torrent des roches immenses de gypse
blanc grisâtre, noir et veiné. On y en
tire tous les jours, que 1 on fait cuire
pendant deux ou trois heures dans de
petits fourneaux , et cette carrière fournit
aux besoins de tous les pays circon-
voisins.
Immédiatement apres les roches de
gypse , on trouve un travertin plus ou
moins compacte, calcaire et effervescent,
et diverses stalactites également calcaires.
En descendant par le lit de FAstron-
ceilo y à l’endroit où le fosso délia Pro-
rença y a son embouchure, nous trouvâmes
des rives élevées d’une terre rougeâtre
? parmi lesquelles nous recueillîmes
plusieurs morceaux de manganèse noire ,
souvent caverneuse , dans les cellules de
laquelle se trouvoient des morceaux d’oxide
de fe r , les uns rouges, les autres jaunes.
Un peu plus b a s , sur la rive gauche qui
est élevée et escarpée , on voit un©
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