
arrondis ou de pierres-ponces, ou dê
tuf endurci avec de très-petites leucitesj
on les voit disposés par couches dans
les rochers de tuf.
Pouzzolane noire, très-chargée d’oxide de
fer. E lie forme des lits considérables au*
dessous du tuf.
Sable volcanique , gris , incohérent , et
tout parsemé de différens lapilles ou
fragmens de pierres-ponces, de tuf, etc.
C ’est ce qu’on a coutume d’appeler
improprement cendre de volcans. En
dessus dans lés piaggie del Gradone*
Terre extrêmement blanche, dans laquelle
se trouvent en abondance des fragmens
cristallins transparens et très-durs de leu*
citejaline ; c’est-à-dire à'ialiie. Dans les
excavations au-delà de la Porta diSotto(f)e
Sable
( * ) Ces fragmens sont polyèdres, souvent émoussés
et arrondis. Je les ai analysés ; voici les substances
dont elles sont composées
Silex. . . . 7 064.
Argile . . : 030.
Chaux i ", . , cq6,
U
Sable chargé de très - petites lames de
fer spéculaire attirable à l’aimant.
Abondant dans les fosses et dans
les ruisseaux des environs de P i t i ■
gliano.
Tuf jaunâtre qui forme des bancs très-
épais , contenant de vrais lapilles, des
paillettes de mica brun , et de petits
prismes hexaèdres de scorille noir*
Tout près des sources de l'eau des
fontaines.
La terre blanche m’a donné ensuite :
Silex. . . . . 064.
Ârgile . . . . c i 8.
Chaux . . . . 004.
Oxide de fer . . 004.
Ainsi là composition des morceaux dualité et dé
îa terre blanche , à l’exception de la petite portion
d’oxide de fer qui se trouve dans cette dernière, est
absolument la même, parce qu’on ne doit comptér
pour rien la petite différence dans la quantité de
chaux. Je suis tenté de croire que lors du grand
froissement, qui anciennement émoussa ces cristaux
polyèdres , la terre blanche qui les enveloppe aujourd’hui,
a été formée par le résultat de l’érosion et de
la violente trituration qu’ils éprouvèrent.
E