
l’autre, on peut en former les deux lignes
entières suivantes :
£. FidicolantusPelops. L.Statilius Paetius*
M. Junius Rufio Seviri Àugustales Osp.
Cette inscription où l’on nomme trois
Seviri Augustali, ( * ) comme possédant
les charges publiques d’Ospiti, que nous
tendrons par lé mót d’Hôtes ce Propre-
teur, P. Ærius, du troisième fragment,
lès autres monumens trouvés sur cette
colline , les grandes pierres carrées qui
y sont dispersées çà et là , et un souterrain
qui me sembla être une conserve
d’èau 5 sont autant d ’indices certains qu’il
y aVoit dans ces lieux une ville , encore
existante sous les empereurs Payens. Quel-
(i) Les Seviri Augustali formolent un •collège de
sixpersonnes attachées au culte des Empereurs défunts,
et chargées d’une jurisdiction sacrée. Elles furent établies
à Rome par Tibère en l’honneur d’Auguste, et
adoptées ensuite par les colonies et par les municipes
Romains, pour flatter le prince, et encore en l’hou?
'tieur des successeurs d’Augtfste,
ques antiquaires veulent y placer la ville
ancienne de Caletra. Mais ce site pourroit
bien convenir aussi à d’autres villes Etrusques
qui ont disparu, et particulièrement
à l’antique Eba, que Pcolomée place
en Toscatle entre les Viols ques, Sienne
et Saturnia.
Ces beaux ouvrages de travertin, me
donnèrent la curiosité de chercher le lieu
d’où on les avoir tirés ; après quelques
recherches, nous le trouvâmes dans un
lieu appelé Poggio délia Serpa y entre
ces collines et Pereta.
Minéraux de la Soufrière de Pereta.
Roche cornée , brune , couvèrte d’un
grand nombre de petits cristaux de
soufre, le plus souvent transparens.
Dans le fond du puits ou je descendis.
Incrustations sulfureuses» Détachées des
parois de ce même puits.
Cristaux de roche de diverses grandeurs.
Ibid.
Sulfures de fer. Ibid.
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