
entre les mains du S, Niccolo Gori9 comm<?
un remède puissament apéritif et tonique,
et par conséquent précieux pour les ha*
Jbitans de la Valdichiana} dont l’air épais
et humide , occasionne beaucoup de ma*
ladies provenant du relâchement des
solides , et de la viscosité des hu*
meurs.
Depuis cette époque, la réputation de
cette eau, et le nombre de ceux qui y
ont recours, se sont beaucoup augmentés,
et les plus heureux effets ont toujours jus*
tifié cette confiance. (* ) Ainsi j’ai pu
un peu contribuer à donner de la vogue,
et à rendre recommandable ce bienfait
de la nature, qui, jusqu’ic i, avoit été
inconnu et négligé.
D’ Asinalunga nous passâmes à Scro-
fiano qui n’en est éloigné que de trois
(*) En conséquence de ces heureux effets et du
crédit que cette fontaine a acquis, on l’a préparée
de manière à en rendre l’usage plus facile et plus
commode»
milles et demi, et qui en dépend, tant
pour le civil que pour le criminel. Ce
petit bourg qui contient environ sept
cents habitans, en y comptant ceux de
la campagne, est situe sur le penchant
d'une colline fort haute et ruineuse : ce
qui rend nécessairement sa structure incommode
et désagréable. Mais les bourgs
de cette espèce dûrent leur origine au
hasard, et s’augmentèrent par succession
de temps , par la réunion des maisons
les unes à côté des autres, selon le caprice
des habitans , ou furent bâtis dans
des siècles barbares ou des temps de
guerre, où on recherchoit plutôt la surete
et un accès difficile , que l’amenité du
site et la symétrie des édifices.
On voit aujourd’hui une verrerie établie
dans un couvent de Religieux , que leur
inutilité a fait supprimer il y a peu d’années
} elle aide à faire subsister les pauvres
de ce lieu qui n’ont pas assez de
force pour se livrer aux travaux pénibles
de la campagne. Cette verrerie