
et carbonate de chaux. Après avoir
sayé de faire évaporer l’eau de la Ficon-
cella et du Bagno grande , je me convainquis
que le sulfate et le carbonate de
chaux y dominoient.
Sans m’arrêter à rechercher si les Bains
de S . Càsciano sont les mêmes dont Horace
(* ) meîltion » ( ce cîui est très~
vraisemblable), on ne peut pas nier leur
grande antiquité ; elle est prouvée par les
ruines (que l9on y voit encore , par les médaillés
, les petites idoles, les ouvrages
en terre cuite ( ïavori fîgulinl ) , les or-
nemens d’architecture , les inscriptions ?
et les fragmens de statues que l’on y a
déterrés en différens temps.
On v o it, entr’autres, dans la salle de la
Ficoncella , le tronc d une statue parfaitement
travaillée , trouvé autrefois auprès
des B aids. 11 y a dans le mur de cette
même salle , les deux inscriptions antiques
1 * ) Q!lL caPut et stomac^ufn supponere fontibus auditif
Çlusmis, etc. (Epist. X V . )
suivantes, qui font précisément allusion
à des Bains salutaires, dont le D. Bas-
tiani fait mention dans le Traité dont
j’ai parlé.
P R O S A L Y T E
C A I E T P O M P O
NIA E N. L IBER.
M. V E R O I M PE RA.
T O R E A E S C V L A P .
E T H Y G I A E SA CR.
E PH A E S T A S L IBER.
Y . L. M. S.
L’inscription qui suit est sur une pierre»
P R O S A L V T E
T I R I A R 1AE N.
A P O L L I N I SACR.
Il paroit donc que ces eaux thermales ?
accréditées par leur utilité en médecine ,
chez les anciens Romains et vraisemblablement
aussi chez les Étrusques, continuèrent,
dans les derniers siècles, à attirer
beaucoup de monde pour cause de mala*
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