ron n’y voit croître aucune plante ; OOE
y trouve , et seulement dans quelques endroits
, Vartemisia maritima, très*odorante,
le pouliot, la centaurée et le thym j c’est
ce qui fait que le fromage, provenant
du lait des troupeaux qui y paissent, est
si savoureux et si délicat.
On ne trouve non plus aucune de ces
plantes sur le sol formé de glaise bleuâtre,
parce qu’après s’être gonflée par les pluies,
elle se crevasse, s’endurcit en se séchant,
et rompt alors les racines des végétaux ,
ou devient imperméable à ces mêmes
racines.
Auprès de la ferme de Costilati, sous
une croûte de cette même c ra ie , oîï
trouve , en grosses masses , une terre
durcie, argileuse , d’un grain fin et d’un
gris de plomb , lorsqu’on la tire. En se
desséchant à l’air , elle devient blanchâtre
; quand on la cuit au feu de
brique, elle devient couleur de paille z
si on augmente le degré de cuisson ,
elle devient d’un vert lavé. Cette terre
ëst bonne pour faire de la faïânce; elle
est très-recherchée pour cet usage.
Dans le lit du torrent Tuoma ^ on voit
Souvent la pierre calcaire percée de mi-
tyies lithophages $ mais j’ai rarement trouvé
le noyau pierreux de ce coquillage, et
plus rarement encore sa coquille , trop
tendre pour résister aux vicissitudes des
temps et à i’antiquitéj
Les rives des fossés des C’etine, dé
Stroma et de Capaccio , étant fort élevées*
et perpendiculaires * laissent voit aisément
les diverses couches qui forment le sol dé
ce pays. On voit à la partie supérieure, un
lit de terre végétale et marneuse, à laquelle
Succède un tuf tout parsemé de petits coquillages
: au-dessous est une brèche
glaiseuse , dans laquelle ori voit diverses
espèces de coquillages , qui sont le plus
Souvent dê la famille dé Ÿostrea , au
milieu desquels nous avons trouvé Vos-
tfed poligitiglima, qui s’effeuillait én lames
luisantes et très - minces , et plusieurs
üutres petites lames de couleur chan-
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