
Le long du chemin creux de S . Rocco, oh
v o it , à droite et à gauche y des bancs
minces ajoutés, de tartre blanc calcaire *
qui est un sédiment des eaux, qui a été
recouvert de terre en dissolution.
On nous montra dans cét endroit ,
auprès d’un couvent de Servîtes supprimé,
un olivier prétendu miraculeux , qui ,
par l’effet des blasphèmes d’un joueur
desesperé , ne produit plus que des
gousses. Mais cet Olivier jadis célèbre,
ri est autre chose qu’un anagyris (*) ou
bols p u an t, qui, comme tous les arbrisseaux
de ce genre, produit dans son temps
des fleurs et des gousses ; dans les environs,
il y en a beaucoup d’autres capables de
détromper les crédules habitans de cette
contrée. Nous vîmes à quelque distancé
de là , un véritable olivier remarquable
par son extraordinaire grosseur. 11 est
extrêmement vieux $ je l’ai mesuré ,
(*) Anagyris foetida, Lin. (Note du Trad.)
avoir à la base trente pieds de circonférence
: ce qui le rend, à ce que je
crois, le géant des oliviers.
De Magliano y nous nous dirigeâmes
du côté de Pereta , qui en est à six bons
milles de distance. A peu de distance du
point de notre départ, nous vîmes sur les
rives du torrent Patrignone des bancs considérables
de schiste gris,’ qui s’effeuille en
lames minces, et aussi brillantes quê le
verre. Au-dessous du schiste, il y a des
bancs d’une pierre calcaire très-compacte,
d’un jaune obscur, et des veines blanches
de quartz, avec de petits cristaux
de montagne ; toutes ces couches sont
parallèles entr’elles, et souvent un peu
inclinées à l’horizon. Nous ne trouvâmes
plus rien de remarquable jusqu’à Pereia ,
où nous fûmes reçus chez M. Benedetto
Franceschi di Bibbiena,
Minéraux*
Gabbres d’un vert foncé, avec des paillettes
trè$ - brillantes de mica. Dans
Q