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Chiusi etoit située sur la croupe et sur îê
dos de la montagne, au lieu où est à pré*
sent la forteresse , et dans l’intérieur de
laquelle sontcreusees ces rues souterraines ^
ces dernières pouvoient très - bien servir
d égout à la ville. En me contentant ,
au surplus , d’avoir ainsi indiqué * en
passant, mes conjectures aux amateurs
de semblables recherches, je leur laisse
le choix de l’hypothèse qui leur semblera
la mieux fondée et la plus satisfaisante.
Peut-être ai-je fait une trop longue
digression sur ces restes des antiquités
Etrusques, et sur le prétendu Labyrinthe
de P orsenna*
Au sommet de la colline ou sont les
deux conserves d’eau que je viens de décrire
, il y a une forteresse bu fort qui
tombe en ruine. Dans l’esplanade vide,
qui est voisine, en creusant pour chercher
des pierres équarries de travertin, provenant
des édifices antiques qui ont été
abattus f
D A N S LE b I E N N O I S>. 43 3
abatus , on a trouvé une belle pierre
également de travertin, portant une inscription
latine. Je la vis au lieu même >
couchée par terre. Voici l ’inscriprion :
CN . POMP E IO CNF
M A G N O
IMPER . IT ER.
Je vis sur la surface supérieure de cettg
jfierre une cavité, avec des fragmens de
plomb. Cela me fit conjecturer que cette
pierre avoir été placée droite , e£
qu’elle portoit , du côié de cette cavité,
un pivot scellé avec du plomb, ou
un buste, ou quelque trophée érigé au
grand Pompée par les habitans de cette
ville.
En dehors de Chiusi, on a trouvé les
restes de plusieurs conserves d’eau, e£
d’autres édifices antiques. Les gens de la
campagne découvrent souvent de petites
idoles , des vases , des ornemens, des
pierres précieuses gravées, spécialement